Ecarlate, juteuse, légèrement acidulée, la cerise est le fruit des beaux jours que l’on dévore uniquement de fin mai à fin juillet. Et si elle fait partie des fruits les plus sucrés, elle est aussi une véritable mine de bienfaits.
Premier fruit à noyau de l’année, la cerise est sucrée ou acidulée selon sa variété. S’il en existe plus de 200 variétés à travers le monde, on dévore en France, essentiellement des bigarreaux, jusqu’à 2 kilos par personne et par an, c’est dire si elle est aimée ! La première cerise de bouche de l’année est la Burlat, généreuse et pourpre. Vient ensuite la Summit, en forme de cœur puis la Reverchon à la forme un peu plus allongée. La plus tardive est la Sweetheart, à la chair rose, ferme et juteuse.
On la choisit très belle, bien brillante, elle n’en sera que meilleure, mais sa couleur n’est jamais gage de maturité, puisqu’en fonction des variétés, elle est pâle ou franchement pourpre. Sa queue, que les plus habiles arrivent à nouer d’un tour de langue, doit être d’un vert franc et bien attachée. Charnue et lisse, elle ne doit présenter ni accrocs ni meurtrissures au risque de s’abîmer trop vite.
Pour profiter de sa texture croquante et de son goût sucré, il faut la consommer rapidement. La cerise est un fruit fragile qui doit être croqué presque sitôt cueilli. Elle ne se conserve que quelques jours au réfrigérateur et peut aussi se congeler pour en profiter au-delà de sa courte saison.
Comme tous les fruits rouges, elle est légère et peu calorique, même si elle contient plus de sucre que son amie la fraise, mais reste une très bonne source d’oligo-éléments (zinc, manganèse, nickel, fluor, iode, cobalt, sélénium), de minéraux (calcium, fer et cuivre) et de vitamines (C et A). De plus elle est gorgée d’eau, pleine de fibres et d’antioxydants.
Après s’en être fait des boucles d’oreilles, la cerise est délicieuse à croquer, en confiture et se glisse aussi dans bon nombres de recettes salées et sucrées. Indissociable du clafoutis, l’original pour lequel il convient de dénoyauter les cerises pour ne pas se casser une dent, et de la Forêt Noire, elle vient aussi parfumer un simple gâteau, des tartelettes fondantes, un cheesecake ou un gâteau roulé. En version salée, elle réveille une salade de poulet, une focaccia au brebis, un tataki de veau, un saumon gravlax…
Après vous être régalé, ne jetez pas sa queue ! Utilisée en décoction, elle permet d’éliminer les toxines.