Incontournable dans le couscous, indispensable pour le houmous, le pois chiche est une légumineuse pas si chiche que ça en matière de bienfaits. C’est un véritable allié à avoir dans son placard tout au long de l’année.
Particulièrement riche, le pois chiche est le chouchou des recettes. Cet oriental, cousin du petit pois, est consommé depuis des millénaires, apprécié pour sa douceur de goût et ses vertus innombrables. C’est le légume sec le plus riche en protéines végétales. Egalement source de glucides, il est ultra rassasiant et procure de l’énergie tout au long de la journée. Son faible indice glycémique et les fibres qu’il contient en font un allié de choix pour le contrôle du poids. Aussi petit soit-il, pauvre en matières grasses, le pois chiche est néanmoins bourré d’oligo-éléments (manganèse, fer, magnésium, phosphore, potassium, zinc, cuivre…) et de vitamines variées (A, B, C, E et K).
Ce véritable allié santé se décline en 20 000 variétés à travers le monde. Principalement regroupées en deux grands types, on trouve les Kabuli, aux gros grains beiges, cultivés dans le Bassin Méditerranéen et les Desi, aux grains plus petits et foncés, cultivés en Asie et en Afrique de l’Est.
Récolté en été, on le trouve tout au long de l’année sous forme sèche, en farine ou en conserve. En farine, ils se transforment en panisses et en socca niçoises, en falafels et même en pâtes.
On les choisit secs ou en conserves, selon le temps que l’on a envie de passer en cuisine. Secs, il faut les faire tremper toute une nuit avant de les cuire, en conserves (boîte ou bocal) ils sont prêts à l’emploi.
On le prépare en houmous, on le glisse dans des entrées rafraîchissantes, comme un tartare de dorade, on en fait des soupes réconfortantes, on le prépare à l’indienne, en massala, on en met dans nos buddha bowls, on ne les oublie pas dans nos tajines et nos couscous, même revisités et on les fait griller au four avec des épices pour en faire des amuse-gueules sains au moment de l’apéritif.