L’orange sanguine, la belle méditerranéenne

Reconnaissable à sa peau pigmentée de rouge, l’orange sanguine est une super orange. Un agrume juteux au goût intensément acidulé dont on profite jusqu’au printemps.

 

De décembre à avril, en même temps que sa cousine l’orange douce, l’orange sanguine procure un véritable bain de jouvence. Magnifique à l’extérieur avec sa peau légèrement colorée, elle est aussi exquise et pleine de bienfaits.

Sucrée et légèrement acide, la sanguine est une savoureuse variété d’agrume. La saison commence par l’arrivée de la Moro de Catane, la plus précoce à la peau rouge-orangé et à la chair presque violette. Suivent ensuite la Tarocco, extrêmement riche en vitamine C et la Sanguinello, à la chair très sucrée et presque dépourvue de pépins.

orange sanguine ouverte
© Elle Hughes

Quelle que soit sa variété, l’orange sanguine est légère (45 kcal pour 100 g) et pleine de bienfaits. Elle est un concentré de vitamines et minéraux indispensables. Outre sa teneur en vitamine C (47mg), elle offre aussi d’autres vitamines (A et B), du phosphore, du magnésium et du potassium, contenus dans sa pulpe. Mais ce qui la différencie de l’orange traditionnelle, c’est sa teneur en anthocyanes, de puissants antioxydants qui lui donnent sa belle couleur rouge. De quoi se faire du bien durant toute la saison hivernale.

l'orange sanguine en cuisine
© Monika Grabkowska

La sanguine se déguste en jus ou en smoothie pour un réveil vitaminé et remplace habilement la traditionnelle orange dans bon nombre de recettes. Elle se glisse aussi dans des salades auxquelles elle apporte fraîcheur, couleur et saveur ou se tranche finement pour devenir carpaccio. Elle devient sauce pour accompagner un poisson, caramélise des endives, parfume un osso buco. Au goûter, en marmelade, elle garnit de moelleux biscuits pour imiter une célèbre recette du commerce. En dessert, elle se fait crémeux pour une délicieuse tarte, se fait magnifique dôme moelleuxgâteau de voyage et s’accompagne d’huile d’olive pour une salade gourmande.

Et si vous n’utilisez que sa chair, ne jetez pas son écorce, blanchie puis confite, elle s’enrobe de chocolat noir pour devenir orangette, une véritable gourmandise de Noël !

Visuel de couverture © Monica Grabkowska

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