Savoureux, rafraîchissants, charnus, juteux, ces fruits jaunes ou blancs nous procurent des vitamines et des fibres. Fruits d’été par excellence, profitons-en dès maintenant, ils sont à leur top.
L’histoire de la pêche
Déjà cultivée en Chine bien avant JC, la pêche traverse les frontières et arrive en Europe sous Alexandre le Grand. Cultivée en France dès le VIe siècle, elle gagne ses lettres de noblesses grâce à Louis XIV qui en raffole. C’est d’ailleurs La Quintinie, jardinier du Roi Soleil, qui cultive assidument ce fruit jusqu’en créer 33 variétés différentes.
Elle rend ensuite Montreuil bien célèbre. Dès le XVIIe siècle, la quasi totalité de la ville se met à cultiver des pêches sur des murs à pêches recouverts de plâtres pour apporter toute la chaleur nécessaire à la bonne croissance de ce fruit.
Et c’est à la toute fin du XIXe qu’elle prend des allures de star en se faisant l’ingrédient essentiel d’un dessert créé par Auguste Escoffier en l’honneur de Nellie Melba, cantatrice australienne, la Pêche Melba.
Pêches, pêches de vigne et pêches plates
La pêche peut être blanche ou jaune. Blanche, elle est plus parfumée mais bien plus fragile. Il en existe en tout 300 variétés en France. Sous toutes ses formes, sa peau est veloutée et son goût est fin.
Les variétés connues de pêche sont la Belle des Croix Rouges, la Charles Roux, la Grosse Mignonne, la Madame Guilloux, la May flower, la Robin, la Belle Angevine ou encore la Red Haven….
La pêche plate, plus rustique est une très ancienne variété que l’on trouve sur les étals dès la mi-juillet.
La pêche de vigne est une variété tardive de pêche. Sa peau tire vers le gris et sa chair est rouge foncé.
Brugnons et nectarines
Obtenus par sélection à partir de mutations naturelles ils se mangent tous deux, contrairement à la pêche, avec leur peau. Le brugnon étant plus fragile que la nectarine, il est plus difficile à trouver.
Difficile de différencier les deux à vue d’œil tant ils se ressemblent. Seul le noyau de la nectarine se détache facilement de sa chair.