Charnue, moelleuse, sucrée, la figue vit sa pleine saison. Cru ou cuite, elle nous offre un festival de saveurs et de bienfaits. Savourons-la !
Vous la trouvez sucrée ?
La figue très riche en fibres et pleine de calcium, offre pourtant une bien modeste teneur en sucre, ce qui fait d’elle un fruit aussi appréciable pour son goût que pour ses bienfaits. Elle constitue une pause rassasiante et ultra saine tout au long de la journée.
Fraîche, elle est aussi peu calorique qu’une pomme. En plus de son taux élevé de calcium, elle nous fait aussi profiter d’un joli taux de potassium, de phosphore, de magnésium, de fer, de vitamine B… un joli coup de pouce pour les moments de fatigue.
Il existe pas moins de 700 variétés de figues. En France, blanche ou violette, la figue, fruit du soleil, provient du sud (Vaucluse, Var, Languedoc-Roussillon) et même de Bretagne. Blanche elle est plus fragile donc plus rare, violette, elle représente plus de 80 % du marché. Quelle que soit sa couleur, elle offre toujours une pulpe rouge, sucrée toujours moelleuse et parfaitement tendre quand elle est bien mûre.
Pour bien la choisir, ne vous tournez pas vers des fruits parfaitement lisses. Cela voudrait dire qu’ils ne sont pas mûrs à point. La figue idéale doit avoir la peau légèrement crevassée et ridée et doit même avoir « la larme à l’œil ». Elle dégage au niveau de l’opercule de la tige, une goutte de suc, signe qu’elle est prête à être dégustée.
Délicate, il faut la manger rapidement, dans les 48 heures qui suivent son achat et ne surtout pas la conserver au réfrigérateur, pour ne pas masquer ses arômes.
Facile à manger, comme elle n’a pas besoin d’être épluchée, on peut croquer dedans n’importe quand. Parfumée et rafraîchissante, on la savoure donc nature ou en accompagnement de fromages de chèvre, de pâtes persillées ou pour aromatiser des fromages blancs. En cuisine, elle se glisse aussi un peu partout, rendant les préparations très gourmandes.
En version salée, elle accompagne le magret de canard, apporte une touche originale à un plat de pâtes aux aubergines, réveille un lapin aux olives, parfume divinement une tarte fine aux cèpes et jambon Serrano. Le fromage lui est un allié fidèle, comme dans cette recette de figues rôties au Bresse-Bleu, ou encore de tarte fine au chèvre. Elle fait aussi des ravages en chutney pour accompagner n’importe quelle terrine, foie gras ou viande blanche.
En dessert, elle se poêle rapidement avec un peu de cannelle pour accompagner une glace à la vanille ou une chantilly, elle se fait aussi tatin ou croustade avec de la frangipane. Disponible jusqu’à la mi-novembre, on profite de sa pleine saison pour la déguster fraîche, avant de s’en régaler sèche.
Mais là c’est une tout autre histoire !