Fragile, légère et nutritive, la framboise procure un immense plaisir en bouche. Elle fait partie des fruits préférés des Français et ça tombe bien, c’est la pleine saison pour en profiter !
On aimerait tant pouvoir savourer son goût délicat tout au long de l’année ! Mais si l’on trouve quelques variétés précoces dès le mois d’avril et des plus tardives jusqu’en octobre, la pleine saison de la framboise bat son plein de juillet à août.
Originaire des régions montagneuses ou de sous-bois d’Europe, la framboise s’y épanouit à l’état sauvage sur des arbrisseaux épineux, comme pour protéger cette délicate baie. Cultivées en France uniquement depuis les années 50, il en existe plus de 200 variétés différentes. Et si l’on consomme essentiellement la Meeker au goût acidulé ou l’Héritage à la couleur plus prononcée, la petite baie duveteuse se croise aussi de couleur blanche, jaune, orange, ambrée et même noire, particulièrement sucrée.
Qu’importe sa couleur, la framboise est toujours fragile et pleine de vertus. Conditionnée en petites barquettes pour tenter de la préserver au mieux, elle se consomme, au plus tard, deux jours après son achat. Légère (46 kcal /100 g), et parfaitement pourvue en fer, calcium, magnésium, vitamines B et C, elle est aussi une très belle source d’antioxydants.
Délicieuse à croquer nature, la saveur délicatement acidulée de la framboise fait aussi d’un simple fromage blanc ou un riz au lait, un dessert de fête. Et si l’on peut la glisser dans des cocktails, des salades ou au dernier moment de la cuisson d’un magret, elle se fait volontiers tarte, mousse et vient relever avec élégance, un pain perdu, un cheesecake ou une pavlova.
Elle aime se marier aux autres fruits d’été mais c’est avec la pistache et le chocolat qu’elle fait systématiquement sensation. Glissez la dans le cœur d’un moelleux au chocolat, dans un tiramisu stracciatella, dans un blondie pistaches-framboises.
Et si vous voulez capturer son goût délicieux et le savourer toute l’année, faites-en des confitures.
Visuel de couverture © Jeremy Bezanger