Un Sirha 2019 plus grand mais plus sain. C’est l’ambition du rendez-vous mondial de la restauration et de l’hôtellerie qui rassemble à Lyon tous les 2 ans les professionnels de ces secteurs et qui se tient du 26 au 31 janvier à Eurexpo.
Avec un hall supplémentaire de 10 000 m², permettant d’accueillir les 3 000 exposants et marques des 12 secteurs représentés et de proposer aux 200 000 professionnels du monde entier (dont 25 000 cuisiniers), les organisateurs de cette 19ème édition ont décidé, cette année, de mettre en avant un mode de consommation plus sain et plus local sans renoncer aux plaisirs de la table. Pour répondre aux attentes et aux exigences d’une nouvelle génération, restaurateurs et hôteliers doivent s’adapter à ces nouveaux consommateurs âgés de 20 à 35 ans, plus préoccupés par leur santé et leur bien-être. « Des millenials qui veulent une offre qu’on a appelée « green », c’est-à-dire des produits bio ou issus de l’agriculture raisonnée, des produits de circuits courts, de saison, locaux et le plus frais possible » selon Marie-Odile Fondeur, directrice générale du Sirha.
Une tendance forte et durable qui a initié la création d’un « Sirha Green », dont la première édition a eu lieu en juin 2018 et qui influera sur les 24 concours qui se dérouleront cette année à Lyon. Ainsi, pour la 1ère fois lors de la Coupe du monde de la pâtisserie (14ème édition), les concurrents devront notamment confectionner un dessert vegan (sans oeufs, ni lait, ni crème, ni sucre). Bonjour le défi !!!
La « restauration durable », sera également l’une des préoccupations de ce Sirha 2019 avec le souci de réduire le gaspillage et d’économiser les ressources. Il en sera certainement question, lors du 3ème World Cuisine Summit (mardi 29 janvier), au cours duquel cuisiniers, chercheurs, universitaires ou grands patrons de l’agro-alimentaire imagineront la « restauration de demain ».
Modernité et tradition
Les fondamentaux seront néanmoins à l’honneur avec la 17ème édition du Bocuse d’or qui sera remis mercredi 30 janvier. Lors de la prestigieuse épreuve, Matthieu Otto, sous-chef à l’auberge Saint-Walfrid à Sarreguemines (Moselle) et Bocuse d’or France 2017, affrontera 23 autres jeunes chefs venus du monde entier. Tous auront 5h35 pour réaliser 2 plats: un carré de veau et des côtes premières en hommage à Paul Bocuse, disparu il y a un an, et une chartreuse de légumes aux coquillages, un plat inspiré de Joël Robuchon, décédé en août dernier.
PhG (avec AFP)
Le Sirah 2019 plus grand et plus sain