Déjà maître en matière de légèreté, gorgé d’eau, le concombre est le champion de l’hydratation. Accessible, facile à préparer et rafraîchissant, c’est le partenaire des beaux jours dont on peut largement abuser.
Cousin de la courgette et du cornichon, à qui il ressemble grandement, il est aussi de la même famille que celle du melon, la famille des cucurbitacées. Le concombre est un fruit considéré comme un légume cultivé depuis des millénaires. Né en Inde, il y a plus de 3000 ans, il aurait voyagé jusqu’en Egypte avant de gagner le cœur des populations grecques et romaines dans l’Antiquité. En France, c’est Charlemagne qui le démocratise avant de séduire les papilles royales de Louis XIV qui l’aime tant que son jardinier, La Quintinie, se met à la produire sous serre pour en profiter plus longtemps dans l’année.
Comptant parmi les légumes les plus riches en eau (96%), le concombre fournit un large éventail de vitamines, essentiellement contenues dans sa peau (A, B, C, E, K) ainsi qu’une source importante de minéraux : potassium, calcium, magnésium, fer, cuivre et zinc. Outre ses nombreuses qualités pour la peau (hydratant, cicatrisant, adoucissant, régénérant), on le dit aussi calmant naturel, régulateur de tension artérielle, diurétique, antioxydant et anti-inflammatoire. Et pour profiter pleinement de tous ces bienfaits, il ne faut pas le peler complètement, mais enlever une bande de peau sur deux à l’aide de l’économe. Avec ou sans peau, ses 10 kcal aux 100 g et sa richesse en fibres en font un aliment minceur et rassasiant.
On le croque en bâtonnets à l’apéritif, on le coupe en tranches, en larges bandes ou en tagliatelles pour en faire des salades, en garnir des sandwichs, on le râpe pour le tzatziki, on le mixe pour en faire un gaspacho. Indissociable de la salade grecque, il se marie de toute évidence aux fromages frais, aux tomates, aux oignons, aux poivrons… Il aime aussi se faire mariner au vinaigre et au sucre, comme un pickle et rafraîchit, une fois sauté, un curry thaï.
Visuel de couverture © Harshal S. Hirve