Le radis noir va bientôt laisser sa place à son cousin empourpré pour notre plus grand bonheur. Cet annonciateur de la saison du renouveau nous régale de sa légèreté, son croquant et son subtil piquant.
Le radis noir se croque tout au long de l’automne et de l’hiver. Il laisse sa place à son petit cousin, rose ou rouge, rond ou oblong. Il se croque au naturel ou avec une pointe de sel, se mange avec du pain et du beurre, s’emporte facilement en pique-nique et se glisse dans des recettes tout en nous faisant bénéficier de ses belles qualités nutritionnelles.
Rempli d’eau (95%), le radis est un parfait aliment coupe faim d’une légèreté absolue (15 kcal pur 100 g) à l’instar de la salade verte. Ce petit crucifère, de la même famille que celle des choux et des navets, est également anti-gaspi à souhait puisque sa racine se croque et ses fanes se cuisinent.
Poussant dans des terres sableuses, il y puise minéraux et oligo-éléments (potassium, calcium, phosphore, magnésium, fer, cuivre, zinc, phosphore, sélénium…) et nous offre aussi de belles vitamines (C et B) et des fibres indispensables pour faciliter la digestion.
Si on trouve des radis tout au long de l’année, sa vraie saison s’étale de mars à juin. Vendu en bottes, avec ses fanes, il faut le choisir petit et bien ferme, au risque de le trouver creux. Simplissime à préparer, il suffit de le tremper dans l’eau, de le brosser puis de couper les fanes et radicelles pour s’en régaler. Les fanes, riches en fer et vitamine C ne se jettent pas. Elles se cuisinent en pesto ou en délicieux velouté.
A l’apéritif il se déguste « à la croque au sel » mais peut aussi devenir pickles après avoir été mariné dans un vinaigre parfumé. Il relève aussi parfaitement un fromage frais et agrémente avantageusement, une fois finement tranché, des salades de quinoa, de millet, de boulgour et même des rillettes auxquelles il apporte fraîcheur et croquant.
Visuel de couverture © Jo Lanta