Vous la pensiez cousine de la pomme de terre ? Que nenni ! Bien qu’elles aient une multitude points communs. Disponible été comme hiver, on aime la simplicité de la patate douce, ses atouts nutritionnels et le fait qu’elle se marie à presque toutes les saveurs.
Originaire d’Amérique du Sud, la patate douce a été rapportée par Christophe Colomb pour conquérir le sud de la France, seul climat favorable à ce tubercule à la chair orangée et délicatement sucrée. Disponible toute l’année, car principalement importée, elle est peu calorique (62 kcal pour 100 g) et pleine de bons nutriments : béta-carotène, vitamines (C et B), cuivre, manganèse, potassium et antioxydants. Sa richesse en fibres et son index glycémique modéré en font un bel allié minceur d’autant qu’elle est bien nourrissante en agissant comme un coupe-faim naturel.
Choisissez-la ferme, sans tache, sans germe, bien lourde et conservez-la jusqu’à 5 jours à température ambiante. Une fois pelée, ne l’oubliez pas sur votre plan de travail. Il faut la travailler rapidement car elle s’oxyde encore plus vite que la pomme de terre. Pour y remédier, plongez-la dans l’eau. Et si vous avez la chance de la trouver avec ses feuilles, sachez qu’elles se mangent aussi, comme des épinards ou des blettes.
Indigeste quand elle est crue, elle se cuisine de toutes les façons (au four, à l’eau, à la vapeur, à la poêle…) comme la pomme de terre et s’accommode de tout : en Parmentier de patate douce au thon, en velouté, mariée à du céleri avec des graines de courge, rôtie avec du pulled pork pour un plat vraiment fondant, en robe des champs avec du Reblochon, en gratin avec du panais et de la truite fumée, simplement rôties avec des pistaches, en soupe avec du jambon de Parme, au four, en plat complet garni d’épinard et d’agneau, en tarte pour un délicieux dîner. Mais la manière dont on la préfère, c’est avec une gremolata divine et parfaitement croustillante.
Visuel de couverture © Louis Hansel