Dans la lignée des créations les plus ambitieuses de la Maison Compass Box, Brûlée Royale s’impose comme un hommage à la gourmandise maîtrisée, à l’art du feu comme à celui de l’assemblage. Cette nouvelle édition limitée a été pensée comme une partition, née de la rigueur et de l’imagination, où chaque arôme, chaque texture, semble jaillir entre sucre et chêne.
Héritière affranchie de Nectarosity, Brûlée Royale est une édition limitée qui pousse l’expérience jusqu’à sa limite organoleptique. Plus dense, plus intense, plus complexe, entre flamme domptée et élégance maltée, Brûlée Royale incarne le raffinement absolu.
L’équipe de whisky making, a sélectionné quatre single malts, non pour la singularité de leur distillat, mais pour ce que leur alliance, minutieusement équilibrée, pouvait révéler.
Brûlée Royale tire sa noblesse de l’équilibre entre ces single malts, chacun jouant sa partition. En son cœur, un lot exceptionnel de Clynelish – 7 ans, vieilli en fût de chêne blanc américain de second remplissage – déploie des volutes tièdes de tarte Tatin, la douceur soyeuse d’une crème anglaise, la pulpe d’une nectarine juteuse. Une matière première fondante, sur laquelle vient s’ancrer le Benrinnes – 17 ans, vieilli en fût de bourbon de premier remplissage – dense, pâtissier, évoquant un cheesecake à la vanille. Puis surgissent les éclats, Speyburn, distillé en 2000, année fondatrice de Compass Box et vieilli dans une recharge de fût de chêne américain Hogshead — apporte sa fraîcheur de pomme rouge, son moelleux de lait chaud doucement mousseux. Enfin l’Ardbeg – 21 ans, vieilli dans un fût de chêne américain carbonisé – apporte de la nuance : braise discrète, framboise confite, une fumée légère à peine murmurée.
Compass Box applique à ses créations une rigueur artisanale, la combustion y est conduite avec un soin extrême. Le cœur de cette élaboration repose sur l’usage de fûts, tous issus de chêne blanc américain, confiés à la tonnellerie Indepent Stave Co., dans le Missouri. Là chaque barrique est toastée, puis rebrûlée, avec une précision scientifique. Ce sont ces températures montées en chaleur maîtrisées, qui libèrent les notes de caramel au beurre, de pêche rôtie, de mélasse légèrement épicée, sans jamais glisser vers l’amertume. Ce façonnage thermique donne au whisky sa texture lactée, son moelleux gourmand, comme si l’on avait su transposer, dans un verre, la tremblante perfection d’une crème brûlée.
Notes de dégustation
- Nez de crème brûlée immédiate, de poires pochées et de gousses de vanille fraîchement ouvertes, qui s’ouvre sur des viennoiseries danoises et des brisures de sucre brûlé.
- La bouche est grasse, avec de la crème fraîche épaisse, du malt miellé et des pêches grillées, suivie par une touche fantaisiste de crème anglaise fraîchement versée sur une tarte Tatin généreuse et légèrement grillée.
- On y retrouve presque le frémissement d’une panna cotta parfaitement préparée. Une légère touche épicée de noix de muscade succède à un soupçon de chocolat au lait soyeux, pour finir sur un soupçon de caramel brûlé et de banana split.
Brûlée Royale est disponible, chez les cavistes fins et en ligne, au prix de 135 € la bouteille.
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.