Si on aime la pomme de terre, on adore la pomme de terre primeur. On la reconnaît à sa peau claire et fine qui semble peler, on la mange avec sa peau et l’on savoure son goût particulièrement délicat.

 

D’avril à août, la pomme de terre primeur, avant son arrivée à maturité, ouvre le bal de la saison des récoltes de pommes de terre. Elle nous livre sa grande douceur, sa chair très fondante, son goût sucré et sa peau fine que l’on n’hésite pas à manger, après l’avoir frottée, pour profiter au maximum de toutes ses vitamines.

Récoltée sur les côtes atlantiques, comme la rétaise couronnée d’une AOP, depuis quelques jours, très prochainement en Bretagne, puis en Provence, en Camargue et Roussillon, en Aquitaine et Val de Saône et pour finir, dans la Manche, l’Alsace et le Nord, la pomme de terre primeur est la première de l’année.

En France, disponible tout au long de l’année, primeur ou de conservation, la pomme de terre est présente dans tous les foyers. C’est le féculent préféré des Français qui en mangent en moyenne une fois par semaine. Sur les 6 millions de tonnes récoltées, les primeurs représentent près de 130 000 tonnes. Elles permettent de faire la transition entre la fin des stocks de pommes de terre de conservation récoltées l’automne dernier et la prochaine récolte.

 Ultra fraîche et fragile, elle ne se conserve que quelques jours. Récoltée à la demande, elle est expédiée en 24 à 48 h et toujours proposée dans un emballage conçu pour la protéger des rayons UV qui la verdiraient et nuiraient à sa qualité.

Aussi facile à cuisiner et à marier qu’une pomme de terre de conservation, elle se fait Piadina garnie de ricotta, tomates confites et jambon de Parme. Elle se déguste aussi simplement rôtie en cocotte, s’embroche sur des branches de thym pour devenir brochette et se prépare en salade accompagnée de crabe et de pomelo.

Visuel de couverture © Amélie Roche pour le CNIPT