Elle incarne une célèbre cantatrice à travers un dessert glacé et crémeux. Charnue et pleine de fraîcheur, la pêche se décline en plusieurs variétés, toujours savoureuses et pleines de bienfaits.
Juteuse, sucrée et très parfumée, la pêche arrive à point nommé pour nous désaltérer. Fruit d’été par excellence, elle est disponible de juin à fin août. Elle se consomme de l’entrée au dessert. Si elle ne sent rien, passez votre chemin ! Impossible de savoir à l’œil ce que cache sa peau duveteuse car sa couleur n’est en aucun cas gage de maturité, mais c’est bien à son parfum qu’il faut se fier pour savoir si l’on va se régaler.
Cultivée en Chine depuis des millénaires, la pêche a suivi la route de la soie pour rejoindre l’Occident. En France, sa culture remonte au Moyen Age. Plutôt réservée aux aristocrates, elle se démocratise à la fin du XIXème siècle grâce, entre autres, à Auguste Escoffier qui la met à l’honneur dans un dessert créé pour la soprano Nellie Melba.
Même si l’expression « avoir la pêche » ne vient pas forcément du fruit lui-même, il n’en reste pas moins que la pêche est une belle source de vitamines (C et E). Signe de vitalité et d’immortalité dans la culture chinoise, la pêche, qu’elle soit jaune, blanche, de vigne ou plate, offre de réels atouts pour la santé. Faible en calories (46 Kcal/100 g), pleine d’eau et d’antioxydants, riche en nutriments et source de fibres, elle renforce le système immunitaire, améliore la digestion et embellit la peau.
Pratique à emporter à la plage ou en pique-nique pour être croquée, la pêche se glisse dans de nombreuses recettes à savourer de l’entrée au dessert.
En fine lamelles et crue elle accompagne un carpaccio de poisson ou se glisse dans une salade de tomates. Poêlée, elle apporte sa douceur à des médaillons de veau servis avec un risotto vert. Grillée ou rôtie, elle est une entrée gourmande farcie de fromage de chèvre, elle escorte un agneau en salade ou du jambon cru sur une focaccia. En dessert, on l’adore en crumble, en tarte crue, farcie aux amandes puis passée au four, ou encore dans une somptueuse et vitaminée pièce montée de pavlova, à réaliser avec des meringues individuelles.
Visuelle de couverture © Luann Hunt