Direction le cœur de Paris, dans le 10ème arrondissement, pour découvrir l’adresse presque confidentielle et pourtant pleine de charme du chef Julien Simonnet : le Galopin. Ici, on retrouve une cuisine gastronomique, avec un menu en 5 temps où les produits frais sont de rigueur ! On vous emmène découvrir cette adresse récompensée cette année avec deux toques au Gault et Millau.
Un restaurant entre convivialité et passion
Le Galopin est un lieu sans prétention, mais rempli de passion, celle du chef Julien Simonnet. Le Chef a pensé son premier restaurant à son image, minimaliste, sans pour autant dénaturer le lieu et l’âme qu’il renferme. À commencer par le nom : Le Galopin. Le Chef a souhaité le conserver après la reprise en 2020, comme si celui-ci lui était destiné. Le côté espiègle, libre et ambivalent représente tout ce qu’il est derrière les fourneaux.
Dès l’accueil, la convivialité des hôtes nous plonge dans une atmosphère détendue, le tout accentué par une décoration soignée. Briques apparentes et carrelage lui confèrent une atmosphère de bistrot que le jeune chef a dynamisé avec des affiches, photos et tableaux pop. Un clin d’oeil à son amour pour la musique. On retrouve cette passion en découvrant la playlist du chef, qu’il nous partage en dressant ses assiettes.
Côté couverts, les couteaux ont été réalisés sur mesure par Charles Ballerait, l’un des derniers couteliers parisiens. Leur manche laisse apparaître en transparence les pochettes d’albums punks que Julien affectionne. Côté assiette, elles ont été réalisées par la céramiste Fernanda Justina dans son atelier parisien « Temps de terre ».

À la carte du Galopin
Le chef a voulu faire de son restaurant une adresse gastronomique avec des produits soigneusement choisis.
Côté cuisine, on retrouve ainsi des produits frais, de saison et sourcés minutieusement pour dégager le meilleur de chaque saveur. Le Chef travaille uniquement avec des produits de saison et en circuit court. La carte est évolutive en fonction des arrivages et des producteurs.
En travaillant main dans la main avec eux, Julien Simonnet promet une cuisine gastronomique goûteuse, radicale, mais surtout respectueuse de la nature et du terroir français. Par exemple, les cèpes viennent des Vosges, les légumes de Guy Barrais, les herbes de Scea Koorin, le poisson Ikejime de ligne pêché de Boulogne Sur Mer à Oléron. Pour le fromage, on retrouve la fromagerie Goncourt ou la tomme de chèvre de l’élevage Yevre Capri (45) affinée dans la cave du Galopin.
La carte des vins quant à elle fait la part belle aux vins bios, biodynamiques et natures. Elle met ainsi en avant des vignerons engagés, toujours dans le respect du produit comme le souhaite le chef. Une cinquantaine de références de toutes les régions de France permettent d’accompagner et de mettre en valeur une grande variété de plats. On trouve également des spiritueux produits en France et à l’étranger : sakés, vermouth australien, whiskys… et quelques vins étrangers.

Cette belle association lui vaut de décrocher une assiette Michelin dès son ouverture et d’être récompensé cette année avec deux toques au Gault et Millau.
À propos du chef Julien Simonnet
Originaire de la région parisienne, Julien Simonnet a travaillé chez Itinéraire (Paris – Sylvain Sendra), au Rackham (Roscoff – Arthur Péran) et chez Jaïs (Paris – Jaïs Mimoun) pendant son Bachelor à Ferrandi Bordeaux.
Après des passages au Ze Kitchen Galerie (Paris – William Ledeuil) et au Porte 12 (Paris – Vincent Crépel), il a développé ses talents en tant que second chez Goguette (Paris – Gianmarco Gorni). Il s’est rendu de nombreuses fois au Japon où il a notamment eu le privilège de travailler aux côtés de Zaiyu Hasegawa, Chef de Den (Tokyo), double étoilé Michelin, classé meilleur restaurant d’Asie et 11ème au classement mondial World’s 50 best, sa dernière expérience avant la reprise du Galopin. L’élégante harmonie qui se dégageait de l’approche culinaire du chef et du soin apporté à l’accueil du client a poussé Julien à devenir chef-propriétaire et ouvrir son premier restaurant en 2020.
Ainsi, pour élaborer ses plats, il puise son inspiration dans son parcours et ses voyages. Le Japon, où il a travaillé, a une place particulière dans son coeur, comme un déclencheur à sa nouvelle vie, il n’hésite pas à y rendre hommage dans les saveurs et les techniques. Il aime définir sa cuisine comme simple et sans fioriture, mais extrêmement savoureuse et délicate.
De l’amuse-bouche au dessert, c’est une véritable explosion de saveurs en bouche. Les plats sont raffinés, les associations originales et surprenantes, mais toujours réussies ! Le chef a également une belle technique culinaire, réalisant des préparations osées qui font mouche ! L’association mets et vins est presque primordial, tant le choix des vins proposés s’accorde lui aussi parfaitement aux plats cuisinés. Petit plus pour le beurre maison fumé au bois de hêtre, un régal !
C’est une superbe découverte et on vous conseille vivement de tester par vous-même !
Le galopin
34 Rue Sainte-Marthe, Paris X
- Ouvert : Dîner du mardi au samedi (19h30-21h30)
- Déjeuner le samedi uniquement (12h-13h30)
- Fermé lundi et dimanche
Elodie Quincieux pour Kiss My Chef