Cette nouvelle table du 10ème arrondissement, légèrement métissée est avant tout bistronomique. Renouvelée toutes les semaines, la carte de Boucan mêle les saveurs réunionnaises finement travaillées et cuisines d’ailleurs.
En allant chez Boucan, vous goûterez aux arômes de vanille et de rhum sans tomber dans les classiques shop suey, cari ou encore banane flambée que l’on peut goûter dans une case créole au pied du Piton de la Fournaise. Chez Boucan, Basile et Paul Eidel célèbrent leur origine réunionnaise dans une cuisine canaille, fine gueule, métissée mais pas trop.
« En somme, c’est une cuisine bourgeoise, mais ouverte. Bourgeoise, parce qu’elle est généreuse, réconfortante et pas prétentieuse ; ouverte, parce que c’est un trait d’union entre la Réunion et la Méditerranée, deux cuisines qui ont beaucoup en commun. »
Basile et Paul Eidel
Certes l’incontournable Rougail saucisse aux parfums de gingembre est présent à la carte. Mais si le fil conducteur est parfaitement réunionnais, Basile et Paul Eidel, exploitent cette cuisine créole avec raffinement. Chez Boucan Le civet Zourite, le poulpe réunionnais cuisiné comme un ragoût, prend la forme d’un encornet cuit à basse température, servi avec un jus réduit de vin rouge et de la pomme de terre relevée d’achards de citron à la place du riz habituel. Basile et Paul Eidel s’emparent aussi de spécialités italiennes qu’ils teintent de saveurs insulaires à l’image de la Porchetta aux foies de volaille assortie de tamarin ou encore le Raviolo au bouillon dont la farce n’est autre qu’un canard aux olives typique de la Réunion.
Ils s’amusent chaque semaine, au gré du marché, à révéler des associations de saveurs délicieusement inattendues que l’on accompagne de vins natures ou de bières Kraft française, avant de siroter un rhum arrangé en compagnie d’un crème brûlée à la vanille bourbon.
Boucan
8 rue Vicq d’Azir, Paris X
Du lundi au samedi, de 18h30 à 1h
© Puxan Photo
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.