Hasnaâ Ferreira, fondatrice de la maison Hasnaâ Ferreira Chocolats Grands Crus (HCGC) vient tout juste d’être sacrée Chocolatière de l’année 2016 par le Club des Croqueurs de Chocolat lors du dernier Salon du Chocolat.
De Masterchef à Hasnaâ Chocolats Grands Crus
Le travail de Hasnaâ Ferreira été récompensé par la tablette d’or du guide des Croqueurs de Chocolat 2017, référence en la matière. La tablette d’or est l’équivalent de 3 étoiles dans le guide Michelin.
Révélée par Masterchef en 2012, elle décide de se reconvertir en chocolatière. Elle abandonne son quotidien et décide de passer son CAP. Major de sa promo de CAP de chocolatier confiseur elle se forme avec les plus grands et ouvre deux boutiques à Bordeaux.
Elle ne travaille qu’à partir de chocolats grands crus ou « pure origine » choisis pour leur richesse gustative et leur typicité. Aucun conservateur ni arôme artificiel pour des créations étonnantes comme un praliné à base de coriandre ou encore une ganache au poivre timut.
Hasnaâ Ferreira une jolie chocolatière
De ses débuts de mannequin, elle garde un goût prononcé pour la mode. Pour l’édition 2016 du Salon du Chocolat, elle collabore avec Elise Martmort, créatrice de robes de mariées, et conçoit une robe en chocolat. Cette robe a été présentée lors du célèbre défilé du salon. La robe habille une « muse d’automne » fièrement cornée de chocolat et munie d’un arc, telle une muse guerrière.
Le chocolat vu par Hasnaâ Ferreira
“Avant de venir à Rouen, j’ai eu la chance de travailler pendant les fêtes, à la chocolaterie Saunion, une maison bordelaise de qualité, si réputée que la file d’attente peut être de deux heures.
J’ai exécuté des tâches simples au laboratoire et travaillé en boutique. Le travail du chocolat est exigeant. Il faut apprivoiser la matière, prendre confiance. La formation m’y aide. La technique que je préfère est le tablage : je trouve cela magnifique. J’aime tout dans le chocolat, depuis la fève. Quel plaisir de transformer cette matière, de la mélanger.
J’aime tous les produits de chocolat, surtout ceux qui ne sont pas trop sucrés. J’ai créé pour une épreuve de CAP blanc à l’INBP, un bonbon fait d’une demi-sphère de chocolat noir garnie d’un caramel liquide au fliou. C’est une plante aromatique utilisée dans la cuisine marocaine et comme tisane anti-toux. La plante dégage d’abord une fraîcheur pour finir sur une note de thym. Surprenante pour les palais non avertis : le goût est aussi question de culture.”