On aime son croquant, sa légèreté et son goût doux légèrement sucré. La crevette rose se croque à l’apéritif, égaie les salades, sublime les recettes de curry. Rapide et simple à cuisiner, elle est aussi pleine de bienfaits.
Légère et savoureuse, la crevette rose et la grande cousine de la crevette grise mais n’est pas la petite cousine de la langouste bien qu’elles fassent toutes partie de l’immense famille des crustacés. Comme le homard, elle s’empourpre à la cuisson. Car si la crevette devient rose en cuisant, elle est gris-bronze et translucide quand elle est crue.
Ultra protéinée, pleine d’oméga 3, de magnésium, de phosphore, la crevette nous fait aussi bénéficier d’une belle source de vitamines B et E. Mais surtout, elle est d’une incroyable légèreté avec seulement 100 kcal pour 100 g. Une aubaine, qu’il ne faudrait pas gâcher en la noyant dans la mayonnaise !
Si on la pêche en France d’août à mars, sa chair délicate, finement iodée peut se savourer tout au long de l’année grâce aux variétés d’élevage et d’ailleurs. Comme tous les produits de la mer, il faut la choisir bien brillante avec la tête bien attachée à la queue et bien sûr sans aucune désagréable odeur ammoniaquée. Si vous les choisissez crues, il suffit de les cuire 3 minutes dans de l’eau bouillante salée. La crevette aime aussi se faire sauter à la poêle ou au wok, avec ou sans sa carapace. Qu’importe la méthode, pour conserver son croquant et sa chair juteuse, il ne faut surtout pas trop la cuire au risque de la rendre caoutchouteuse. Crues ou cuites, gardez les carapaces et les têtes pour en faire une bisque ou une sauce.
Elle se fait brochette assortie à du chorizo ou du jambon de Parme, se fait poêler à l’ail, vient parfumer une soupe aigre-douce, se glisse dans rouleaux de printemps ou des raviolis chinois, escorte le poulet dans un pad thaï, apporte son croquant à une salade vietnamienne ou à un taboulé de la mer, donne une pointe d’élégance à des pâtes à la crème. Folle d’exotisme, elle se marie parfaitement aux saveurs de curry et se croise souvent accompagnée d’avocat.
Et comme elle est naturellement légère on peut la dévorer en tempura, ou avec une sauce saté, un peu riche, sans culpabilité.
Visuel de couverture © Maria Labanda