Apprécié pour sa douceur incomparable, l’oignon doux des Cévennes AOP, seul oignon cultivé en terrasses, est un trésor. Sa texture juteuse, son absence d’amertume et de piquant en font un ingrédient plébiscité par les chefs et les gastronomes.
L’oignon doux des Cévennes AOP se distingue par son bulbe brillant, de couleur blanc nacré à cuivré, sa forme arrondie à losangique et la finesse de ses tuniques.
Cultivé sur des terrasses schisteuses et granitiques, dans 32 communes du Gard, il bénéficie d’un microclimat méditerranéen à la saisonnalité marquée : été sec, automnes pluvieux, hiver froid. Semé, repiqué et récolté exclusivement à la main, sa production artisanale perpétue un savoir-faire et façonne les paysages cévenols, où de nombreux murs de pierres témoignent d’un patrimoine vivant. Ce mode de culture en fait un produit assez confidentiel.
Protégé par une AOP depuis 2008, l’oignon doux des Cévennes est récolté de fin juillet à septembre et commercialisé d’août à avril, garantissant fraîcheur et qualité sur la saison froide. Cette exigence de terroir et de haute qualité participe à en faire l’une des fiertés culinaires et agricoles de la région. Une fierté célébrée lors de la Foire de la Pomme et de l’Oignon doux des Cévennes, dont la 31ème édition se tiendra le 19 octobre 2025.
L’oignon doux des Cévennes, aussi doux cru que cuit
Côté cuisine, nul autre oignon n’offre autant de polyvalence ni de subtilité. Cru, il séduit par son croquant, sa jutosité et son côté fruité, parfait dans les salades ou sur des tartines gourmandes.
Cuit, il devient fondant, révèle des saveurs sucrées, des arômes de châtaigne et sublime soupes, tartes, gratins, confits et plats mijotés. Sa douceur naturelle conquiert les plus grands chefs qui l’associent à la volaille, au fromage de chèvre, aux viandes blanches ou en garniture raffinée. A La Maison de Petit Pierre, Pierre Augé le propose en entrée sous forme d’Ile flottante d’oignons doux avec un confit de citron et des fruits à coque.
L’oignon doux des Cévennes se savoure aussi en confit, en compote ou en marmelade, sa faible teneur en composés soufrés rendant sa dégustation très digeste et agréable. Disponible sur les étals à partir d’août, il est le partenaire incontournable des plats d’automne et d’hiver, emblème gourmand d’un terroir d’exception.
Visuel de couverture © Anna Saulle