Savez-vous ce que sont les AUT ? Les Aliments Ultra Transformés, si savoureux, parfois addictifs, ne sont pas les meilleurs alliés santé. Alors faisons la chasse aux AUT, en apprenant à les reconnaître.
On le sait, pour bien se nourrir, il ne faudrait choisir que des aliments frais et bruts. Seulement voilà, les Aliments Ultra Transformés sont aussi très pratiques, faciles et rapides à cuisiner pour le quotidien. Faisons petit à petit la chasse aux AUT, en les réduisant au profit d’aliments peu transformés et bruts.
Un aliment ultra transformé est un aliment industriel dont le processus de fabrication comporte plusieurs étapes. Un AUT contient au moins un ingrédient purifié et/ou dénaturé obtenu par des procédés technologiques relevant du cracking (méthode consistant à décomposer un aliment brut en plusieurs ingrédients entrant ensuite dans la composition d’AUT) ou de la synthèse chimique (protéines hydrolysées, émulsifiants, édulcorants de synthèse, arômes…). Assembler des ingrédients industriels permet de créer des aliments bon marché, faciles à conserver et à utiliser, au goût standardisé.
Certes ils sont hyper pratiques mais n’apportent que peu de bénéfices. Souvent très riches en gras, en sucres, en graisses, ils sont aussi très pauvres en vitamines et en fibres et représentent des calories vides, peu rassasiantes.
Pour traquer cette ultra transformation, il existe Siga, un indice que des enseignes ou des marques telles que Biocoop, Michel et Augustin, Léa Nature, Franprix… utilisent. Cet indice Siga apporte un éclairage supplémentaire. En plus d’évaluer la composition d’un produit, communique également son taux de transformation.
Alors faisons la chasse aux AUT, mais comment faire ? Biocoop nous guide :
Cuisiner des produits frais et bruts
Rien ne vaut le frais ! Pour éviter au maximum les AUT, on mise sur des plats faits maison. Simple à retenir, la « règle des 3V « préconise un maximum de produits végétaux, vrais (pas ou peu transformés) et variés.
Lire les étiquettes
Tous les produits industriels ne sont pas des AUT et des produits en apparence « simples » peuvent en être. Alors on ouvre l’œil et on décrypte les étiquettes pour repérer les marqueurs d’ultra transformation. Dès que vous apercevez un aliment que vous ne pourriez pas avoir dans votre placard (isolat, lécithine, amidon modifié, sirop de glucose-fructose, protéine hydrolysée…), c’est que vous avez affaire à un AUT.
Aller à l’encontre des idées reçues
Même s’ils présentent souvent des arguments santé et bien-être, les plats végétariens ou végans à base de protéine texturée ainsi que les aliments des rayons « diététiques » ne garantissent pas l’absence d’AUT. Au contraire, ils comportent des additifs et arômes industriels pour reproduire, par exemple, la texture et le goût de la viande.
Sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge
Biscuits, céréales soufflées, snacks… Les enfants, avec leur grande capacité d’influence sur les achats familiaux, sont souvent ciblés par les AUT et deviennent dépendants à tous ces sucres ajoutés à l’index glycémique élevé, notamment le sirop de glucose-fructose. Et les jeunes parents ont souvent du mal à leur dire non ! La solution ? Les collations authentiques : fruit frais ou petite compote avec deux poignées de fruits secs. Et pourquoi ne pas profiter du weekend pour cuisiner ? Les enfants seront ravis de toucher, sentir, goûter les produits, surveiller la cuisson ou ajouter leur épice préférée. Les bonnes habitudes alimentaires et la cuisine s’enseignent dès le plus jeune âge, et c’est en plus la garantie de passer un bon moment en famille !