Ultra sains ou gourmandissimes, les différents modes de cuisson peuvent tous se réaliser facilement à la maison, sans investir des mille et des cents dans d’incroyables ustensiles.
La cuisson la plus saine possible car elle n’utilise pas de matière grasse est la cuisson à la vapeur. Son grand avantage, en plus de conserver les minéraux et les vitamines, est de préserver le goût de l’aliment. Pour réaliser une cuisson à la vapeur, il suffit de poser un panier, une passoire au-dessus d’une casserole d’eau bouillante, de couvrir le tout par un couvercle et le tour est joué. Pour apporter un peu de gourmandise à cette cuisine vapeur, comme avec les papillotes, il faut ajouter une très bonne huile d’olive ou un beurre salé, car on le sait tous, le gras est un véritable exhausteur de goût.
Indispensable pour cuire les pommes de terre, les légumineuses, les féculents, la cuisson à l’eau permet aussi de réaliser des court-bouillons, des pochages… Là aussi, on n’ajoute pas de matière grasse, mais les minéraux et vitamines des aliments se perdent un peu dans l’eau de cuisson. Pour limiter la perte des nutriments, il faut privilégier la cuisson à l’étouffée, avec un peu de d’eau et un peu de matière grasse. Ce mode de cuisson douce concentre le goût des aliments, mais nécessite une surveillance constante pour ajouter de l’eau en cours de cuisson et ainsi éviter que les aliments ne brûlent.
Avec le four à micro-ondes, il est aussi possible d’avoir une cuisson assez saine, sans trop de matière grasse, tout en préservant les vitamines et minéraux des aliments. La cuisson au micro-ondes est particulièrement adaptée aux poissons, aux légumes, aux fruits (pommes de terre, courgettes, chou-fleur, pommes…) que l’on peut cuire de manière plus rapide. Et si on ajoute un couvercle sur son plat de cuisson, on peut même obtenir une cuisson vapeur.
Au wok ou à la sauteuse, on peut tout faire sauter dans assez peu de matière grasse. Coupés en petits morceaux, légumes et viandes y sont saisis à feu vif. C’est le principe des cuissons asiatiques, rapides et intenses. Il faut néanmoins veiller à choisir la bonne huile pour ne pas la brûler et dénaturer les aliments. Le wok est aussi très pratique pour remplacer la friteuse. On y fait chauffer de l’huile qui supporte les températures élevées avant d’y faire baigner les préparations comme les beignets, les nuggets, les tempuras ou les pommes de terre pour les transformer en frites. Peu diététique, la friture donne un résultat très croustillant.
Toutefois, la friture peut aussi se faire légère grâce aux nouvelles friteuses à air. Elles ne donnent pas exactement le même résultat mais assurent tout de même une belle gourmandise avec très très peu d’huile. Et comme elles fonctionnent comme des fours, elles ouvrent le champ des possibles en matières de préparations.
Rien ne remplace la cuisson au four pour sa gourmandise, son croustillant et son fondant. Seul un four peut cuire les gâteaux, les tartes salées ou sucrées, les feuilletés, les gratins, le pain… On y rôti des poulets, on y fait dorer sa côte de bœuf, on y cuit des langoustines, des homards, des poissons entiers, on y glisse des cocottes dans lesquelles mijotent des viandes qui deviennent d’un fondant extraordinaire. On y cuit au bain-marie, des terrines, des petites crèmes au chocolat, des flans… On peut aussi y faire des cuissons longues et lentes à basse température, ce qui assure une cuisson inratable et sans surveillance tant que l’on est équipé d’un thermomètre sonde.
Enfin, indissociables des beaux-jours, les barbecues et planchas assurent le spectacle et les cuissons conviviales durant lesquelles tout le monde se retrouve autour du cuisinier. Le barbecue permet de griller sans ajout de graisse. La plancha, plus saine, permet de cuire aussi bien les légumes que les viandes et les poissons, avec une peu de gras, comme à la poêle.