Dès le 26 mars, l’aventure Top Chef 2025 occupera vos soirées du mercredi. Pour cette nouvelle et 16^ème saison, 14 candidats s’affronteront pour succéder à Jorick Dorignac, mais aussi pour tenter de remporter une étoile au guide Michelin.

 

Tout au long de cette 16^ème saison, Hélène Darroze, Stéphanie Le Quellec, Philippe Etchebest, Paul Pairet et Glenn Viel lanceront de nombreux défis aux 14 candidats de Top Chef 2025.

Parmi les épreuves, des grands classiques, modernisés : « Qui peut battre » Yoann Conte, la « Guerre des restos » en face de 3 anciens candidats du concours, la « Boîte noire » concoctée par les 5 chefs de brigade… et des nouveautés telles que l’hommage à Michel Guérard, l’épreuve de la Maison Baccarat ou encore 24h dans la vie d’un palace marqueront aussi cette édition.

Mais c’est une grande nouveauté qui marquera ce Top Chef 2025, avec la participation des inspecteurs du guide Michelin, avec, à la clef pour le gagnant, l’ouverture d’un restaurant éphémère dès le lendemain de la finale qui aura la possibilité d’obtenir la récompense ultime : une première Étoile Michelin.

Portraits des candidats

Charles Neyers, 32 ans

Restaurant Le Boréal (Paris, 75)

Au départ, Charles s’oriente vers le management d’hôtel et de restaurant. Cependant, la passion pour la cuisine le pousse à ouvrir son propre établissement, sans formation préalable. Autodidacte, il apprend les bases et la technique de la cuisine française à travers les livres et sur le terrain. Son restaurant connaît rapidement un grand succès, et il décide d’élargir son horizon en ouvrant d’autres établissements, notamment un restaurant gastronomique, un semi-gastronomique et un restaurant de burgers. Aujourd’hui, Le Boréal est le couronnement de son rêve de chef, un lieu où il peut pleinement s’épanouir avec Philippine.

Charlie Anne, 24 ans

Ex-David Toutain et Le Gabriel (Paris, 75)

Après un départ dans la vie marqué par l’insouciance, il a suivi un parcours d’excellence dans les cuisines étoilées. Il est notamment passé par Stéphane Carbone*, L’auberge Sauvage, Damien Germanier*, La Marine*, Le Gabriel et David Toutain**. Il a eu l’occasion de travailler aux côtés de chefs prestigieux comme David Toutain. Malgré cette rigueur, son attachement à ses racines l’a poussé à retourner en Normandie, où il cherche désormais à ouvrir son propre restaurant, axé sur le terroir.

Claudio Semedo Borges, 34 ans

Restaurant 19.20 by Norbert Tarayre (Paris, 75)

Le voyage culinaire de Claudio commence en France, où il découvre sa passion pour la cuisine et se forme à l’art de la gastronomie. Déterminé à exceller, il travaille dans les plus grandes maisons, telles que l’Epicure***, restaurant de l’hôtel Bristol, mené par Éric Frechon. Claudio a aussi contribué à l’obtention d’étoiles pour certains restaurants, comme Les Climats*, où il a obtenu l’étoile avec sa brigade, et l’Oiseau Blanc**, où il a aussi obtenu la 2e étoile avec son équipe, lorsqu’il était sous-chef. Depuis 2023, il est chef exécutif de l’hôtel Le Prince de Galles. Claudio a toujours rêvé de cuisiner dans les palaces, et son CV illustre une carrière dédiée à la perfection, marquée par la finesse et la rigueur.

Esteban Salazar, 28 ans

Château du Theil (Ussel, 19)

Esteban débute sa carrière culinaire en Colombie, où il travaille dans un boutique-hôtel. Mais il rêve plus grand : il quitte son pays pour les États-Unis, dans le Missouri, puis rejoint la Martinique, où il affine son savoir-faire et découvre la richesse de la cuisine caribéenne. C’est là qu’il apprend le français et décide de faire de sa personnalité extravertie un atout dans sa carrière. Son parcours le mène ensuite à Paris, où il dirige les cuisines du restaurant Carmona, avant de s’installer en Corrèze en tant que chef du Château du Theil. Chaque étape de son parcours a enrichi sa cuisine, l’ancrant dans des valeurs de sincérité, d’authenticité et de respect du produit.

 

Grégoire Touchard, 29 ans

Sous-chef Villa Madie (Cassis, 13)

Grégoire s’est construit un CV impressionnant, fort de 11 étoiles obtenues dans des établissements d’exception. Après avoir fait ses armes dans des maisons renommées telles que l’Atelier Joël Robuchon**, le Ritz Paris** et l’Hôtel de Crillon*, il a perfectionné son art en tant que second à la Chèvre d’Or** et est aujourd’hui sous-chef à la Villa Madie***. Sa formation auprès des plus grands lui a transmis rigueur, précision et goût du détail. En parallèle de son parcours en gastronomie, Grégoire s’est illustré en remportant le Trophée de l’Espoir 2023, décerné par un jury d’exception composé de 25 étoiles Michelin.

Kilian Franeschi, 21 ans

Chef privé (Paris, 75)

Passionné de gastronomie dès son plus jeune âge, Kilian a découvert sa vocation lors d’un stage au restaurant La Bouitte***, où il a appris la rigueur et la passion nécessaires pour briller dans ce milieu exigeant. S’il a temporairement quitté les cuisines étoilées pour devenir chef privé, il considère cela comme une parenthèse avant de se lancer à corps perdu dans la « guerre des étoiles » : « Si je me lance, j’en veux trois ! Les étoilés, ce n’est qu’un au revoir. »

Margaux Elie, 34 ans

L’Auberge du Boisné (Villebois Lavalette, 16)

Après avoir cotoyé les cuisines du Samos et du Café Eriu, Margaux a exercé en tant que cheffe consultante. Elle a ensuite créé le projet de l’Auberge du Boisné en 2023, restaurant dont elle est propriétaire. Là-bas, seule, elle réalise une cuisine sincère, faite de produits locaux et de techniques traditionnelles, tout en cultivant des liens privilégiés avec les artisans et producteurs de sa région. Ce combat quotidien lui vaut le surnom de « Gomar La Bagarre », qu’elle porte avec fierté.

Noé Pellet, 30 ans

Restaurant Vorace (Belgique)

Noé a suivi une formation atypique, proche d’un compagnonnage belge, où il a côtoyé des cueilleurs d’herbes, des sommeliers et des chefs étoilés. Ce parcours l’a profondément inspiré et ouvert à une créativité sans limite. Après plusieurs années passées dans des restaurants étoilés, comme le Pastoral** et le Bonbon**, il a dirigé des restaurants, dont un bar à vin primé par le Gault & Millau. Il s’est ensuite lancé avec sa compagne dans la création de restaurants éphémères. Ces concepts originaux, comme cuisiner sur un bateau ou dans des lieux insolites, rencontrent un franc succès.

Noémie Cadre, 36 ans

Caravane Palace (Rennes, 35)

Être un jour propriétaire de son restaurant a été le souhait de Noémie dès l’enfance. Inspirée par les reportages sur les grands palaces, elle s’est dirigée vers l’hôtellerie-restauration. Après dix ans à explorer les plus belles caves à vin en tant que sommelière parmi lesquelles le Bristol***, l’Arpège***, le Quique Dacosta*** et le Jean Sulpice**, elle a changé de carrière pour passer derrière les fourneaux. Ce choix audacieux l’a menée à travailler dans des maisons prestigieuses, comme le Bercail, L’Oustau de Baumanière***, Le jardin des plumes* et L’Auphilo*. Aujourd’hui, avec Caravane Palace, son propre restaurant, elle conjugue ses influences : une rigueur acquise dans les cuisines étoilées et une passion pour les saveurs de ses voyages.

Philippine Naillet, 30 ans

Chef du restaurant Le Boréal (75)

Philippine débute sa carrière par la pâtisserie et elle exerce dans de grandes maisons, notamment chez Pierre Hermé. Cependant, en quête de plus de liberté, elle décide de se lancer dans la cuisine et fait des extras chez une amie cheffe. Elle rencontre Charles lorsqu’il vient déjeuner dans le restaurant dans lequel elle travaille, et c’est le coup de foudre. Un an plus tard, ils se mettent à travailler ensemble et depuis, ils partagent le même restaurant à Paris : Le Boréal. Bien qu’affirmée dans son rôle de cheffe, Philippine a longtemps dû faire face aux préjugés et aux obstacles liés à son statut de femme en cuisine. Tant dans les grandes maisons qu’aujourd’hui, dans son propre restaurant.

Quentin Mauro, 24 ans

Restaurant Bonhomie (75)

À 14 ans, Quentin prend son indépendance en déménageant à Avignon pour un apprentissage. En quête de davantage de techniques et de savoir, il fait ses armes en rejoignant de grandes maisons, parmi lesquelles Christian Etienne*, le Clos des Sens***, l’Intercontinental Lyon, le Miraflores* et le Prairial*, où il évolue aujourd’hui comme sous-chef. Ces expériences et sa rigueur lui ont permis d’avoir une connaissance approfondie des produits. Il travaille désormais les associations de saveurs grâce à une créativité acquise par un acharnement personnel.

Rémi Blanpoil, 34 ans

Chef à privé (Bayonne, 64)

Originaire de Paris, Rémi a grandi dans l’amour de la cuisine, bercé par les saveurs transmises par ses parents et ses tantes, héritiers de la tradition bourguignonne. Après une scolarité mouvementée, il décide de suivre sa véritable passion : la cuisine. Il intègre une école avec pour mentor Cyril Lignac, qu’il admirait depuis l’émission « Oui chef ! », une expérience qui marque un tournant décisif dans son parcours. Au fil des années, il fait ses armes dans plusieurs grandes tables parisiennes, comme Tante Louise. Mais en 2019, un voyage dans les Landes bouleverse ses plans : séduit par la région, il décide de tout quitter. L’arrivée du Covid le pousse à réinventer son métier, transformant la contrainte en opportunité en se lançant dans la cuisine privée. Depuis, il crée des dîners sur mesure, mêlant créativité et savoir-faire pour offrir à ses clients une expérience unique.

Sean Gabbiani, 29 ans

Ex-Noma (Copenhague) et l’Enclume (Royaume-Uni)

Sean a débuté sa carrière en étant animé par une ambition claire : travailler dans les meilleurs restaurants du monde. Déterminé à atteindre l’excellence, il s’est formé dans des maisons prestigieuses comme le Noma*** à Copenhague, L’Enclume*** en Angleterre, et The Greenhouse** à Londres. Ces expériences lui ont permis d’apprendre les techniques les plus raffinées tout en élargissant sa vision culinaire. Sa sensibilité et son talent lui ont valu d’intégrer des brigades qui ont obtenu des étoiles Michelin, des moments d’une grande émotion qu’il considère comme des étapes clés de son parcours. Aujourd’hui en tant que chef indépendant, Sean souhaite désormais dévoiler pleinement son univers dans son propre restaurant.

Steven Thiebaut Pellegrino, 32 ans

Restaurant Leptine (Lyon)

Après un début de carrière comme chef de partie et second de cuisine dans plusieurs établissements, comme le restaurant Comme chez soi ou La bijouterie, Steven décide de voler de ses propres ailes en ouvrant son restaurant à Lyon : Leptine. Ce lieu est devenu un véritable laboratoire, dans lequel il exprime sa créativité et développe son identité culinaire.

Top Chef 2025

Tous les mercredis à 21h10 sur M6

Visuel de couverture et portraits des candidats © Arnaud Scheid / M6