Vous faites partie des Français qui aiment la galette quand elle est bien faite ? Pour l’Epiphanie 2025, la Fédération des Entrepreneurs de Boulangerie (FEB) dévoile une enquête* sur la consommation de galettes des Rois en France. Une tradition gourmande partagée par la majorité des Français.
Plus de 9 Français sur 10 célèbrent, le 6 janvier, l’une des traditions les plus ancrées de leur patrimoine culinaire. Chaque année la consommation de galettes des Rois en France se fait bien sûr le jour de l’Epiphanie et se prolonge aussi tout au long du mois de janvier.
La consommation de galettes des Rois en France
Moment de partage et de convivialité à travers tout le pays, la galette des Rois est consommée par 92% des Français. Ils choisissent en majorité la galette à la frangipane, la préférant aux autres recettes. En vrais gourmands, 47% d’entre eux y reviennent plusieurs fois au cours du mois de janvier. Lorsqu’ils choisissent leur galette, 40 % privilégient le goût comme critère principal, tandis que 25 % considèrent le prix comme un facteur important. Ces chiffres montrent que la qualité gustative reste un plaisir à partager et que le coût est secondaire.
« La galette des Rois, dégustée à l’occasion de l’Épiphanie, est bien plus qu’une simple pâtisserie, c’est un grand rendez-vous pour les Français. Célébrer la nouvelle année en partageant la galette des Rois est un plaisir accessible, renforçant le lien social et familial autour de cette tradition gourmande ».
Paul Boivin, délégué général Fédération des Entrepreneurs de Boulangerie (FEB)
La galette des Rois préférée des Français
La traditionnelle galette à la frangipane reste la préférée de toutes, 73 % des consommateurs privilégient cette recette pour célébrer l’Épiphanie. Toutefois, les autres variantes ne sont pas en reste : pommes et brioches sont également très appréciées, et dégustées chacune par 13 % des Français. Cette diversité dans les choix témoigne de l’attachement des Français à cette tradition, les galettes frangipanes sont consommées plusieurs fois au mois de janvier (82% pour ceux qui en dégustent plus de 3 fois) alors que les amateurs ponctuels s’offrent des saveurs et des textures différentes (20% d’entre eux préfèrent une base brioche).
La moitié des Français qui fêtent l’Epiphanie achètent leur galette dans une boulangerie ou une pâtisserie (51%), un tiers préférant le supermarché (34%). Les plus âgés et les plus aisés se distinguent en privilégiant la boulangerie (57% des plus de 65 ans, 67% des plus aisés).
Cette segmentation semble liée au prix de la galette : il s’agit d’un critère décisif pour 58% des plus précaires (vs 45% en moyenne), soit près du double des plus hauts revenus, même si le goût arrive en première position quelle que soit le niveau de vie (65% en moyenne).
Cette double disponibilité, en boulangeries et en supermarchés, assure que chacun puisse perpétuer la tradition de l’Épiphanie, sans difficulté, avec des produits de qualité.
Tout un symbole
Véritable symbole de la culture et des traditions françaises, la galette des Rois trouve ses origines dans les Saturnales romaines, des fêtes en l’honneur du dieu Saturne où un roi fictif était élu. La tradition chrétienne l’a ensuite adaptée pour commémorer la visite des Rois Mages à l’Enfant Jésus.
Lors de la dégustation de la galette, une fève est cachée à l’intérieur, et celui qui la trouve devient le roi ou la reine du jour. Cette personne doit alors porter une couronne en papier doré et choisir son ou sa partenaire en désignant quelqu’un comme roi ou reine. Une coutume veut que l’un
des plus jeunes convives se glisse sous la table pour désigner au hasard les parts de galette, garantissant une distribution équitable et sans favoritisme. Pour la petite anecdote à l’Elysée, il n’y a pas de fève dans la galette car il n’y pas de roi en France…
Ce rendez-vous économique incontournable pour la profession fait face à l’inflation. En effet, le prix des matières premières s’est envolé, avec plus de 6 725 €/tonne, la cotation française du beurre Atla en semaine 28 dépassait de près de 40 % son niveau d’un an plus tôt et retrouvait des niveaux qui n’avaient plus été vus depuis octobre 2022. Les préoccupations des boulangers, viennoisiers et pâtissiers sont doubles : la pénurie de beurre apparaît comme une menace, et les adhérents de la FEB ne peuvent plus assumer seuls l’augmentation des matières premières et cela à une répercussion sur les prix.
Visuel de couverture © Maureen Domprobst – Foodisterie
*Étude réalisée par l’Ifop pour la Fédération des Entrepreneurs de Boulangerie en 2024. L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.