Tout l’été Kiss My Chef vous en apprend plus sur les spécialités régionales. Région par région, vous saurez tout de vos gourmandises préférées et en découvrirez certainement de nouvelles. Bonbons, confiseries, spécialités sucrées, cette semaine la région des Hauts de France n’aura plus de secret.
Les Bêtises de Cambrai
Encore une spécialité dont le recette serait issue d’une erreur, d’où son nom. Il s’agit d’un berlingot dans lequel serait tombé accidentellement de la menthe. Afin de dissimuler sa maladresse, l’apprenti aurait eu l’idée de tirer le sucre jusqu’à ce qu’il blanchisse. Cette sérendipité fit l’unanimité auprès des clients qui en redemandèrent.
Le spéculoos
Ce biscuit granuleux et croquant, de couleur brune est composé de vergeoise brune et de cannelle. Il est présent dans tout le nord de l’Europe et se consomme traditionnellement au moment de l’avent, de la Saint Nicolas et de Noël.
Les Bonbons résineux du Père Dépret
Etonnamment, ils ne viennent pas des Vosges mais du Pas-de Calais. Faits à base de sève de pin et de miel, ils libèrent les bronches et ont été créés à la fin du XIXe siècle par le fils d’un dentiste botaniste et herboriste, Henri Dépret, qui utilisa les connaissances de son père pour mettre au point leur recette. Initialement mis au point pour leurs bienfaits thérapeutiques, ils sont devenus une véritable friandise.
La tartine russe ou Galette russe
La galette russe biscuit à base de cassonade, poudre d’amande, beurre, fourrée d’une crème moka, est une spécialité de la ville de Tourcoing.
Les Chuques du Nord
Elles ont été créées par Victor Piteau, pâtissier à Douai, à la fin du XIXe siècle. Il eut l’idée de mélanger quelques gouttes de son café aromatisé à la chicorée avec du caramel. Le bonbon, roulé dans du sucre de betterave conserva alors son cœur tendre. Les chuques sont traditionnellement emballées dans un papier rayé rouge et blanc.
Le nic nac
Ce petit biscuit sec est typique du nord. Il peut être soit sous forme de lettre ou de chiffre, soit rond et surmonté de sucre glace posé à la douille.
La Babelutte de Lille ou du Nord
La Babelutte est une recette élaborée à partir de sucre, beurre, lait, vergeoise et vanille. Son nom vient du flamand « babbelen » qui signifie bavarder car lors de sa création, le jeune confiseur, occupé à bavarder avec sa femme oublia ses bonbons sur le feu.
Le P’tit Quinquin de Lille
Le p’tit quinquin est un bonbon plat et ovale de couleur rouge ou jaune, à la saveur sucrée acidulée. La friandise, frappée du sceau d’une dentelière à l’enfant, est empapillotée de cellophane blanc et rouge, les couleurs de Lille.
La gaufre lilloise
Cette gaufre de forme ovale ouverte en deux pour y insérer de la vergeoise a été inventée par le pâtissier Méert qui devint par la suite le fournisseur officiel du roi Léopold 1er. Ronde, elle prend le nom de gaufre flamande ou dunkerquoise.
La Gaufrette amusante
Inventée par Eugène Blond il y a plus de 100 ans, n’en finit pas de faire craquer les amateurs de croustillants et de vanille. Copiée plus d’une fois, la gaufrette Eugène Blond a failli disparaître mais a su se renouveler avec de nouveaux parfums et de nouvelles petites phrases dans l’air du temps.
La Chique de Bavay
La chique de Bavay est un bonbon parfumé à la menthe en forme de petit coussin carré bombé sur une face, de couleur brune. La recette de ce bonbon date de l’époque de Napoléon, quand les grognards déchiraient avec leurs dents les bouchons des charges de plomb des armes. Pour éliminer le plomb resté collé aux dents et se protéger ainsi du saturnisme, les militaires chiquaient et recrachaient du tabac. Leurs épouses, quand ils rentraient, préféraient leur préparer des caramels…
Le Haricot de Soissons
C’est un bonbon de praliné feuilleté, enrobé d’une fine couche de sucre de couleur beige, imitant la forme d’une fève. La friandise se décline en deux versions : nature ou au chocolat. Il rappelle le fleuron des productions maraîchères locales.
Le bonbon à la rose de Provins
La rose de Provins fut ramenée en 1234 de Syrie par Thibault IV Le Chansonnier, Comte de Brie et de Champagne. Les produits à base de « Rosa Gallica » furent très vite recherchés pour leur finesse et leur parfum mais aussi pour leurs vertus médicinales. Les produits à base de roses firent la renomée de Provins en Europe mais également en Orient.
Le Cramique
Cette brioche garnie de sucre et fourrée de raisins secs vient de Belgique. Elle se nomme également craquelin de Lille, craquelin de Roubaix, craquelin de Tourcoing ou encore craquelin belge.
La crème chantilly
Si Vatel l’a mise en lumière, les pâtissiers de Catherine de Médicis, au XVIe siècle, fouettaient déjà la crème fraîche à l’aide de tiges de genets…
Le palet des Dames
Le palet de dame est un biscuit rond à pâte molle parfumé recouvert d’un glaçage blanc. Ses origines sont controversées… Mais il reste aujourd’hui la ou l’une des spécialités du Nord.
Les nieulles d’Armentières
Ces biscuits sont jetés du beffroi, lors du passage des chars de la fête d’Armentières. Cette tradition vient de Jacques de Luxembourg, seigneur d’Armentières, qui au cours d’un banquet se présenta à son balcon et jeta à la foule des restes de gâteau en lieu et place des pièces escomptées.
La tarte au papin
On l’appelle aussi tarte au libouli, tarte à gros bord, tarte à l’coloche, tarte au flan, ou encore tarte à l’pronée lorsqu’elle est aux pruneaux. C’est une tarte à la pâte légèrement briochée remplie de flan crémeux.
La galette flamande
Egalement appelée galette lilloise ou galette beurrée, c’est une pâte briochée fourrée de crèmes pâtissières et au beurre. Elle se déguste traditionnellement en guise de galette des rois.
La pastille du mineur
La Pastille du Mineur trouve son origine aux Indes où les extraits naturels de plantes qui la composent étaient employés pour dégager les voies respiratoires. En 1957, Georges Verquin en fait un bonbon destiné aux mineurs et lui donne l’aspect d’un boulet de charbon.
Les succès berckois
C’est un berlingot qui tient son nom du succès qu’il rencontra lors de l’ouverture de la boutique de Lucie Bousquet et Maria Bouet en 1922 à Berck. Leur fabrication se fait devant les clients de la boutique.
Les Picantins de Compiègne
Ils tiennent leur nom des 3 bonshommes qui frappent les cloches du beffroi. Créés en 1920 par un chocolatier de Compiègne, ils se composent de noisettes grillées délicatement enrobées de chocolat et de nougatine.
Le Côte d’Opale
Il s’agit d’un gâteau composé de 3 couches de génoise imbibées de sirop au rhum, de chantilly et recouvert de copeaux de chocolat.
Le Calais
Ce gâteau à base de café et de chicorée, recouvert d’un glaçage café serait né au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Le gâteau à la broche
Son origine est imprécise mais il viendrait du maître pâtissier du roi de Prusse. C’est un gâteau cuit au feu de cheminée, en versant une pâte liquide sur une broche.
Le gâteau battu de Quesnoy le Montant
Symbole gastronomique de la Picardie maritime, cette pâtisserie reconnaissable à sa forme en toque de cuisinier était à l’origine un dessert des jours de fêtes traditionnelles, car très riche en beurre et en œufs.
Le merveilleux
Originaire de Belgique et du Nord de la France, il a été démocratisé par Frédéric Vaucamps dans ses célèbres boutiques « Aux Merveilleux de Fred ».Il s’agit d’un Montage aérien de meringue, de crème chantilly et de copeaux de chocolat.
Et aussi …
… la tarte à la rhubarbe, la tarte au sucre, le Jésus ou la coquille, le Compiégnois, les Pavés de Montreuil, le Macaron d’Amiens, la couque de Dixmude et le nougat des Flandres.
Cet article sur les gourmandises des Hauts de France est un véritable voyage culinaire à travers la région. Il nous présente une variété incroyable de spécialités sucrées, chaque délice ayant une histoire fascinante.
Clément
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