Après les spécialités du PACA, voici venues les spécialités de Normandie ! Sucre de pomme de Rouen, caramel d’Isigny, Bourdelot, bonbons, confiseries, spécialités sucrées, cette semaine la région Normandie n’aura plus de secret.
Le sucre de pomme de Rouen
Créé au XVIe siècle, le sucre de pomme se présentait alors sous forme de pastilles. De nos jours il se présente en bâtonnet à sucer et est fabriqué à partir de sucre et d’essence de pomme de Reinette. La pâte obtenue est roulée avec les doigts pour en faire des cylindres.
Le Caramel d’Isigny
Tendres ou durs, ils sont fabriqués soit avec de la crème, soit avec du lait frais d’Isigny. Les plus emblématiques restent les caramels mous, dont la recette, créée par Ernest Fleutot, date de 1932.
La Tarte normande
Elle est aux pommes bien sûr mais agrémentée de Calvados. Les pommes, accompagnées d’une garniture à base de farine, d’œufs, de crème et de sucre reposent sur une pâte brisée. Une de ses variantes est le Brandon Normand, tarte aux pommes et amandes au kirsch, flambée au Calvados.
Les pommes à la grivette
Cette spécialité normande marie des pommes râpées, le lait caillé, le sucre et le calvados.
Les Michelettes du Mont Saint-Michel
Il s’agit d’une fine cigarette de biscuit croustillant fourrée au chocolat et à la noisette. Leur nom vient de leur forme de Michelettes qui sont les deux bombardes prisent aux anglais lors d’un combat durant la guerre de Cent Ans et que l’on peut voir à l’entrée du Mont Saint-Michel.
La Teurgoule ou Torgoule
C’est le dessert normand par excellence. Né au XVIIIè à Honfleur, c’est un dessert à base de riz et de sucre noyés dans du lait entier aromatisé à la cannelle. Le tout cuit longtemps et doucement. L’origine du mot teurgoule, « se tordre la goule, la tête » en Normand, a quant à lui plusieurs explications. Mangée encore chaude, la teurgoule fait tourner la tête ou bien est-ce le goût de la cannelle, épice inconnue, qui « tord la goule » du Normand.
Le Bourdelot de Normandie
Il s’agit d’une pomme ou parfois d’une poire, cuite au four dans une pâte brisée ou feuilletée. La recette de ce dessert date du XIXè et se déguste, avec de la crème fraîche et un verre de cidre bouché. C’est l’équivalent du Douillon aux pommes.
Les berlingots de Falaise
Spécialités normandes incontournables, de très nombreux parfums sont proposés. Ils sont fabriqués à partir d’un mélange d’eau, de sucre et de sirop de glucose. Aromatisé aux extraits de fruits, le sucre est ensuite tiré et découpé pour obtenir des berlingots.
Les bouchons d’Alençon
C’est un biscuit croquant fourré praliné moelleux aux amandes grillées. Le nom de « Bouchon » trouve son origine à la fois dans sa forme évoquant le bouchon d’une bouteille de Calvados, alcool régional, et dans les bouchons formés à l’époque par les vacanciers sur la nationale 12 au départ d’Alençon.
L’omelette Vallée d’Auge
Omelette sucrée, garnie de dés de pommes dorés au beurre, de crème fraîche, puis flambée au Calvados.
Le Mirliton de Pont Audemer
Cette délicieuse cigarette fourrée de crème praliné et fermée à ses extrémités par du chocolat noir a été créée en 1340 par Guillaume Tirel dit Taillevent, en hommage à sa ville natale de Pont Audemer. Le Mirliton de Pont Audemer n’a rien à voir avec le Mirliton de Rouen qui est une tartelette garnie d’une crème parfumée à la vanille, à la fleur d’oranger et aux amandes.
Les brioches normandes
La Fallue, la gâche de Normandie, la brioche moulinoise, la brioche de Vast, la Brioche de Moulins-la-Marche, la Fouace de Caen, il en existe des multitudes.
Le soufflé normand
Ce dessert entre le soufflé et le flan se compose des fondamentaux normands, à savoir, les pommes, le lait, le beurre, les oeufs et le Calvados.
Le brasillé du Calvados
Originaire de Clinchamps-sur-Orne, c’est une galette de pâte feuilletée très beurrée. Cuite à l’entrée du four pendant l’enfournage, elle est retirée avant la fermeture du four ; on mange le brasillé tiède, saupoudré de sucre. Elle peut être fourrée aux pommes ou nature. Son nom vient de « brasier » car il avait un aspect au début du XXe siècle, qui était brûlé à cause de la cuisson du sucre à la braise.
Les becs de Flers
Proche du chausson aux pommes que l’on connaît tous, le bec de Flers ou bec Flérien est un feuilleté type chausson, rempli d’un mélange pomme-rhubarbe.
Les sablés de l’abbaye
Ce sont les sablés traditionnels créés en 1941 par Georges Lautour, boulanger à Lonlay l’Abbaye. D’autres sablés normands existent, comme ceux d’Argentan, d’Asnelle, de Bayeux, de Caen, de Deauville.
Le Macaron de Bellême
Très proches de la recette des macarons parisiens fourrés.
Et aussi …
la Croûte normande (sorte de pain perdu à la brioche rassie fourrée de compote de pomme et trempée dans un mélange oeufs et Calvados, avant d’être caramélisée au four), les Pierres de Notre-Dame d’Alençon (pavés fondants de pâte d’amande parfumée à l’orange, avec éclats de nougatine), les Sieurs d’Alençon, les Pierres bleues du Cotentin, Les galets du Havre (spécialités à base de pâte d’amande), les Chiques à la menthe de Bayeux, la Confiture de lait de Coutances, les Crottins du haras originaires d’argentan (bonbon praliné au chocolat onctueux et savoureux, enrobé d’une meringue légèrement parfumé au café), les Diamants normands (feuilleté praliné), les Drakkars de Caen (mousse praliné enrobé de meringue), les Etriers normands (bonbons de chocolat), le Gâteau fouetté de Saint-Lô, le Flan normand (flan aux pommes), la Galette de Normandie, la Galette de pommes de Gacé, le Gâteau de lait, ou encore …. le Beurré normand.