Fier des origines métissées de son fondateur, Arthur Kyriazis, Kafē Jean propose un joli mariage franco-grec aussi bien dans l’assiette que dans le verre.
C’est à l’angle de la rue de Trévise et de la rue de Montyon, à deux pas des théâtres que Kafē Jean vient d’ouvrir ses portes pour proposer un pont culinaire entre la Grèce et la France, comme une parenthèse ensoleillée dans la grisaille parisienne.
Cette adresse baignée de lumière, au décor de bois blond, de coussins douillets et d’oliviers en pot, propose une carte orchestrée par le chef Nicolas Freyche. Formé par Cyril Lignac et abonné des ouvertures (Hôtel Burgundy, Hôtel Marignan, Dépôt Légal…), Nicolas a travaillé avec un expert de la gastronomie grecque pour affiner les approvisionnements et mettre au point des plats métissés.
On y partage des mezzedes traditionnelles telles que les keftedes -des boulettes extra moelleuses-, des Spanakopita fingers -épinards et feta enroulés de feuilles de brick-, des croque-monsieur à la truffe garnis de jambon truffé et de Graviera de Crète… On craque aussi pour la pita-saladière avant de savourer un suprême de volaille au zaatar, d’un maigre aux haricots cornille ou une côte de bœuf de Normandie servie avec des patates douces à la fleur de thym, que l’on accompagne de Retsina, ce vin naturel grec élevé en amphore tapissée de résine de pin, qui lui confère un goût unique.
Chez Kafē Jean, on aime aussi s’installer sur les tables hautes, avant ou après le théâtre pour savourer une Pikilia -un ensemble de hoummous de betterave, tzatziki, caviar d’aubergine, olives de kalamata et pain pita- avec un des cocktails de Jamil Louanchi, aux noms des travaux d’Hercule, tel l’Hydre de Lerne, un sirop fumé et jus de citron vert avec un Mezcal allongé de ginger beer.
Kafē Jean
9 rue de Trévise, Paris IX
Du mardi au samedi, de 12h à 15h pour le déjeuner et de 19h30 à 22h30 pour le dîner
Bar, de 18h à 2h