A la fois fondant et croquant, le kaki Ribera del Xúquer AOP est le fruit du plaqueminier. Sa belle couleur et sa peau lisse lui donnent des airs de grosse tomate. Il faut le déguster bien mûr pour bien profiter de sa chair vanillée.
Vous le pensez mal nommé ? Le kaki Ribera del Xúquer est en effet loin d’être kaki mais d’une jolie couleur orangée. Ce fruit millénaire, asiatique d’origine, a été baptisé au Japon, dont il est un fruit emblématique. D’asiatique il est devenu méditerranéen, se satisfaisant, dès le 19ème siècle, à la grande époque du mouvement japoniste, de l’ensoleillement et du doux climat du pourtour de la Grande Bleue.
Si le Japon continue de le produire, on le retrouve désormais en Italie, en Israël et en Espagne, dans la région de Valence où il est cultivé dans des vergers bordant le fleuve Júcar, dans sa variété Rojo brillante. Il est le seul kaki reconnu et protégé par une AOP depuis plus de 20 ans.
Rond, lisse et bien brillant, le kaki ressemble un peu à une parfaite tomate. Sans pépin, ni noyau, le kaki Ribera del Xúquer offre une couleur flamboyante, une texture ferme et croquante. Il est cueilli et trié à la main dès le mois d’octobre et se déguste jusqu’à la fin janvier.
Riche en vitamines C et en bêtacarotène, le kaki Ribera del Xúquer AOP permet de faire le plein de tonus en toute légèreté (67 kcal pour 100g). Très hydratant, bien pourvu en fibres, il est sucré et charnu. Son goût délicieusement vanillé, lorsqu’il est bien mûr, s’apprécie à la petite cuillère, comme pour un kiwi, en tranches ou en cubes dans des salades. En version salée, finement tranché, il se fait carpaccio accompagné de noisettes et de chèvre chaud. Entier, il devient le contenant d’une délicieuse recette tex-mex. En version sucrée, il vient parfumer un gâteau de semoule au yaourt ou se prépare givré pour un dessert rafraîchissant et léger.
Visuel de couverture © Ana Teixeira pour Interfel