Dans la famille Rostang, il y a Michel bien sûr, Marie-Claude évidemment, et Caroline et Sophie qui portent haut le flambeau familial. En plus du navire amiral du XVIIe, ils déclinent ensemble les bistrots de chef. Chez les Rostang, la cuisine est affaire de famille depuis 6 générations, et conjugue amour des bons produits, convivialité et partage.
Rostang père et filles en 7 maisons
Maison Rostang, le vaisseau amiral
Dans ce restaurant écrin aux allures d’appartement particulier, c’est le chef Nicolas Beaumann qui officie. En véritable prolongement du talent Rostang, il y exécute des créations contemporaines perpétuant l’excellence de la maison. Avec Michel Rostang, ils composent ensemble une cuisine rendant hommage à la tradition française. C’est une carte créée à quatre mains, comme un dialogue où le classique se conjuguerait au temps présent.
On y va et on y revient pour les plats signatures de la Maison comme le soufflé de quenelle de brochet et sa crème de homard côtoient le Foie gras de canard poché dans un consommé corsé, féra fumée et légumes de printemps liés à l’huile de sésame, menthe et serpolet – ou encore, le tourteau décortiqué en raviole de navet « green meat », crémeux d’huitre et caviar Daurenki, sirop de crustacés aux épices douces.
20, rue Rennequin – Paris VII
Le Flaubert, le tout premier Bistrot d’à côté
Michel Rostang ets le premier chef étoilé parisien à s’être lancé, il y a 30 ans cette année, dans l’aventure des bistrots.
Le Flaubert, premier « bistrot d’à côté » ouvert en 1987, juste à côté du restaurant gastronomique, est une ancienne épicerie fine. On y sert une cuisine de bistrot revisitée, généreuse, de terroir et de qualité, inspirée des régions lyonnaises, de Savoie et de Provence, chères à Michel Rostang.
Les plats emblématiques du Bistrot d’à Côté sont : le parmentier de boudin noir aux pommes, les ravioles de Romans au homard et pistou, les filets de perchette du Lac Léman à la Grenobloise, ou les petits pots de crème au chocolat à l’ancienne, dignes de ceux que nous faisaient nos grand-mères.
Le Flaubert 10, rue Gustave Flaubert – Paris VII
Le Café des Abattoirs, le comptoir à viande
Ouvert 7 jours sur 7, ce comptoir de viande met à l’honneur le partage et la convivialité autour de produits de saison. Une adresse dédiée aux carnivores, où l’on dévore de l’Araignée de porc, du bœuf Black Angus d’Écosse, des entrecôte des Côtes d’Armor, une côte de porc Cul Noir basque ou encore kébab réinterprété en brochettes de gigot d’agneau, avec curry, citron confit, coriandre ail et échalote, comme un aller- retour au moyen orient…
Toutes les viandes sont cuites dans le four à bois Josper, cuisson hybride entre four et barbecue, grâce à un mélange de sarments de vigne et de bois argentin, caramélisant les morceaux pour leur donner un goût incomparable.
Le Café des Abattoirs est né du partage : des grandes tablées en famille ou entre amis où les plats circulent et où chacun goûte dans l’assiette du voisin. Ici, pas de carte mais 3 formules où sont proposés hors d’œuvres de saison pour toute la table, une viande et fromage ou dessert au choix. Chaque viande est servie dans un poêlon en fonte, afin que les morceaux découpés puissent être partagés.
Le Café des Abattoirs 10, rue Gomboust – Paris I
L’Absinthe, l’adresse de la Fée Verte
Depuis 2004, cette adresse reprise car Caroline Rostang célèbre la cuisine canaille, mêlant plats classiques et mets plus originaux aux saveurs exotiques. Le chef, Damien Laporte y concocte par exemple un hot duck, un ceviche de chinchard, un jarret croustillant avec légumes croquants menthe & iceberg, un maquereau mariné soja, rôti au four. La gaufre grand-mère est l’une des meilleures de la capitale à déguster d’urgence pour le dessert.
C’est aussi un haut-lieu de dégustation d’absinthe, merveilleuse fée verte, comme autrefois et d’y découvrir des trésors de flacons que l’on peut même emporter.
L’Absinthe 24, place du Marché Saint-Honoré – Paris I
Dessirier
Dès 1883, les huîtres, les homards et les fruits de mer ont fait la renommée de cet établissement. Depuis 1996, Michel Rostang maître de cérémonie, exalte cet esprit marin.
Le chef Olivier Fontaine, formé à l’école Rostang, et sa brigade y servent un Pressé de foie gras & crevettes grises, un Frito misto de crabe, crevettes et calamars, un Filet de Saint-Pierre rôti, risotto d’épeautre aux herbes fraîches… Sans oublier les incontournables : La bouillabaisse Dessirier en deux services et le bar feuilleté façon Paul Bocuse pour deux personnes.
Dessirier 9, place du Maréchal Juin – Paris XVII
Jarasse
Une deuxième adresse de coquillages et crustacés, cette fois-ci à Neuilly. Depuis 2005, Michel et Caroline Rostang y proposent une cuisine imaginative pleine de saveurs iodées dans un décor marin à couper le souffle.
Le meilleur de l’océan est mis à l’honneur dans le menu : le « steak de thon au poivre », le coeur de saumon gravlax juste confit, la betterave acidulée, la ravigote aux épices, le tourteau cuit et décortiqué maison, purée de petits pois au wasabi, le bavarois de crustacés, la fricassée de petits encornets, gnocchi de pommes de terre à l’ail des ours, l’asperges vertes et parmesan, et bien sûr la bouillabaisse Jarrasse en deux services.
Jarrasse 4, avenue de Madrid – Neuilly sur Seine (92)
Odette, l’auberge urbaine
Odette est un lieu de vie à part entière où l’on peut venir s’attabler du petit-déjeuner au diner, prendre un verre, pour un déjeuner professionnel comme un dîner entre amis.
Du matin jusqu’au soir, Odette propose des formules adaptées aux envies mais aussi une carte dans laquelle picorer avec gourmandise.
Midi et soir, la carte du chef Yannick Lahopgnou, fait place au partage. On pioche les carottes rôties à la bergamote, le velouté de châtaignes avec ravioles de potiron et comté ou encore le saumon mariné servi avec son quinoa à la canneberge, l’épaule d’agneau de lait, la côte de veau français et le bar en croûte feuilletée sont à partager pour 2 à 4 personnes.
Odette 25 rue du Pont Neuf – Paris I