Il suffit qu’elle pointe le bout de son nez pour savoir que le redoux s’installe. Et ça c’est une bonne nouvelle ! Car l’asperge des Sables des Landes est bien une gourmandise aux savoureuses vertus que l’on savoure tout au long de cette nouvelle saison.

 

Fin février les 57 producteurs engagés sous l’IGP ont cueilli le premier légume du printemps. Reconnaissable à son logo IGP, son teint d’albâtre et sa tige bien droite, l’asperge des Sables des Landes est de nouveau disponible sur les étals. On s’en régale jusqu’en mai.

Cultivée dans des sols sablonneux, l’asperge bénéficie du climat doux et océanique des Landes et s’épanouit, à labri de la lumière, protégée par des buttes de sables qui lui assurent une ligne impeccable de droiture. Elle offre ainsi fièrement un joli bourgeon net aux écailles serrées, un talon légèrement brillant, une tige cassante jamais filandreuse et une chair blanche, parfois légèrement empourprée d’un violet léger.

Outre sa plastique irréprochable, l’asperge blanche est vitaminée (C et B9) reminéralisante (potassium et magnésium), hydratante (elle est composée à 90% d’eau) et détoxifiante. C’est le légume minceur par excellence, à peine plus calorique (25 kcal pour 100 g) qu’une salade verte sans sauce.

 

Elle se conserve 3 à 4 jours dans le bac à légumes, emballée dans un linge humide. Avant cuisson, elle s’épluche, à l’aide d’un économe de la pointe vers le talon. Ainsi parée pour la cuisson, elle aime aussi bien l’eau bouillante (25 à 30 min) que le bain de vapeur (5 min) et supporte aussi très bien le micro-ondes (10 à 15 min). L’asperge est prête lorsque la pointe du couteau s’enfonce sans résistance dans la tige.

Cette année, on la déguste nature avec une sauce légère ou bien en velouté accompagné de pesto de roquette et de Beaufort, à la manière d’un fish & chips ou encore en clafoutis salé délicieusement veggie.

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