Si chère à Rimbault et autres poètes et artistes de sa génération, on la dit sulfureuse. Elle aurait rendu fou plus d’un qui se serait trop frotté à elle. Celle dont la consommation est un véritable rituel, se déguste accompagnée de tapas, chez les Rostang Père et Filles. Elle se relooke aussi, pour sortir de son carcan XIXè. A vous de lui donner de nouvelles couleurs et d’en créer la nouvelle étiquette, celle de la prochaine cuvée Rostang.
L’Absinthe des Rostang Père et Filles
Dans ce bistrot de cuisinier, au décor de Loft new-yorkais, le chef Damien Laporte élabore des plats créatifs au rythme des saisons.
Avec les beaux jours, les tapas entrent en jeu et s’accompagnent d’absinthe, servie en cocktail ou accompagnée de sucre et d’eau comme le veut le rituel. A l’Absinthe ce sont plus de 50 flacons d’absinthe qui sont proposés et offrent une incroyable palette de goûts. Plutôt anisée, plutôt amère, douce ou herbacée, elle s’associe divinement à la nouvelle carte de tapas.
Saumon mariné gravlax et salade de pommes de terre tièdes, anchois fris marinés, sardines grillées au beurre demi-sel, couteaux à la plancha pour la partie iodée.
Terrine de campagne maison, betterave, boulette d’agneau façon kebab ultra parfumées pour la partie terroir.
Les produits frais se dégustent en terrasse pour encore plus de plaisir. Et c’est aussi l’occasion de se poser pour imaginer l’étiquette de la prochaine cuvée des Rostang.
Les nouvelles couleurs de l’absinthe
Fort de leur succès avec leur première cuvée d’absinthe, les Rostang collaborent de nouveau avec la Distillerie Guy, pour créer une deuxième cuvée.
A cette occasion, le défi est lancé. A vous d’imaginer les 100 exemplaires exclusifs de l’étiquette de la prochaine bouteille des Rostang.
Un jury prestigieux composé de Pierre Hermé, Dominique Farrugia, Thomas Girard, Pierre Guy et Philippe Morel aura la lourde charge de choisir la plus belle proposition.
Originalité de l’illustration et élégance le tout dans un esprit résolument moderne seront récompensés.
La fée verte des poètes
On disait d’elle qu’elle rendait fou, c’est aussi pour cela qu’elle fut interdite pendant près d’un siècle. Oubliez cette mauvaise réputation, la recette est désormais maîtrisée et sa consommation modérée n’a pas d’effet secondaire.
Son rituel de consommation est une poésie en soi, même lorsque l’on ne possède pas de fontaine à absinthe. Il faut un verre à absinthe, une cuillère à absinthe, un sucre et de l’eau fraîche pour la voir se brouiller et libérer tous ses arômes.