La chauve-souris du vignoble : la meilleure alliée des viticulteurs

La chauve-souris du vignoble prend son rôle d’auxiliaire agricole à cœur. Elle pourrait devenir la meilleure alliée des viticulteurs dans la lutte naturelle contre certains insectes dévastateurs.

Utiliser les forces de notre éco-système, comme la chauve-souris du vignoble, reste encore la meilleure façon de lutter, sans utilisation de pesticides, contre les espèces nocives.

la chauve-souris du vignoble
© agro.basf.fr

Limitation des produits phytosanitaires

Réguler les populations de nuisibles naturellement semble être possible avec l’aide de la chauve-souris du vignoble. Cette lutte s’oppose essentiellement au lépidoptère Eudemis. Ce petit papillon qui ravage la vigne en pondant des larves dans les grains de raisin. C’est ainsi que sont contaminées des parcelles entières subissant la pourriture grise.

 

la chauve-souris du vignoble
© Gourgazaud.fr
la chauve-souris du vignoble
pourriture grise © agro.basf.fr

La chauve-souris : insecticide nocturne protégé

Cela tombe bien, la chauve-souris est une espèce protégée depuis 1981, ou plutôt des espèces protégées. Car l’on compte plus de 30 espèces différentes de chauves-souris en France, dont 15 seraient présentes dans les vignes.  Au delà de la sauvegarde du vignoble, on préserve aussi les espèces protégées. Avec son mode de vie nocturne et silencieux, elle est un grand consommateurs d’insectes.

 

la chauve-souris du vignoble
Pipistrelle commune

L’appétit démesuré de la chauve-souris

La chauve-souris, espèce insectivore, a grand appétit.  La Pipistrelle, espèce la plus commune en France est capable de se délecter de 2500 insectes par nuit. Les insectes capturés en vol sont dévorés aussitôt. De quoi s’offrir un festin dans les vignes au moment du crépuscule ! Toutefois son action sur l’Eudemis n’est pas encore totalement démontrée.

la chauve-souris du vignoble
© Karsten Würth

Monde agricole et protection de l’environnement

De nouvelles alliances se profilent, puisque ces acteurs travaillent ensemble. Comme dans le Fronsadais où la Cave de Lugon s’est associée au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine.

Ces nouvelles associations, telle que BatViti à Montbazillac travaillent sur l’aménagement des vignobles pour leur permettre d’accueillir les chauves-souris nécessaires. Installations de nichoirs, plantations de haies, constituent les abris des petits mammifères combattants.

la chauve-souris du vignoble
© Thomas Schaefer

 

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