Lancée par Nicolas Chabanne, également fondateur des « Gueules cassées », et 51 producteurs de lait de la région Auvergne/Rhône-Alpes, la marque de lait « C’est qui le patron » veut assurer une rémunération décente aux éleveurs.
Tout part d’une histoire difficile comme la France en compte désormais des milliers chez ses éleveurs.
En 2015, les producteurs de lait de la Bresse souffrent de plus en plus des baisses de rémunération des milles litres. Tentant le tout pour le tout, ils se rendent dans les hypermarchés locaux pour essayer de re-négocier les prix. Le directeur du magasin d’ayant pas la main pour agir sur les rémunérations, il remonte tout de même l’information au département régional qui lui aussi le remonte au national.
C’est alors grâce à Carrefour et Emmanuel Vassenneix que nos chers producteurs, menés par le président de la COOP Martial Darbon, se trouvent en contact avec Nicolas Chabanne.
Un mois après son lancement le lait « C’est qui le patron ? » Made in Bresse est un #succès pic.twitter.com/r8pPsWGTZe
— Franck Grassaud (@fgrassaud) 8 novembre 2016
Comment ça marche ?
A partir de février 2015, un questionnaire a été mis en ligne invitant le consommateur à sélectionner tous les critères du lait de ses rêves. Après plusieurs milliers de participations de consom’acteurs, le cahier des charges est tombé :
- Les producteurs auront enfin l’argent nécessaire pour se faire remplacer et de profiter de temps libre
- Le lait sera
Made inFabriqué en France - Les vaches pourront se dorer la pilule 3 à 6 mois en pâturage
- Une nourriture sans OGM et riche en oméga-3 est assurée en dehors de pâturages
- Les fourrages viendront uniquement de 100km autour de la ferme
- L’emballage sera une brique avec un bouchon
De la nourriture à la préparation des bouteilles, les agriculteurs ne veulent rien cacher aux consommateurs.
Après avoir été distribué en exclusivité chez Carrefour, 4 autres enseignes vont également pouvoir vendre le lait de « C’est qui le Patron ». Bientôt dans les rayons de Colryut, Auchan, Intermarché et Leclerc !
Rémunérés 390€ la tonne de lait au lieu de 210€, les producteurs de la COOP Bresse-Val de Saône respirent enfin.
Des pommes & des pizz’
Après le lait, c’est au tour du jus de pommes et de la pizza 3 fromages. Une fois de plus, tout est à choisir : rémunération de l’agriculteur, type de culture, variété des pommes pour le jus. Côté pizza, il faudra trancher entre la sauce tomate et la crème fraîche, l’huile d’olive ou de colza, et surtout la quantité de garnitures !
Cliquez sur la photo pour participer à l’élaboration du cahier des charges !