Ce breton d’origine, on ne peut pas s’y tromper, qui a pour principe simple que la bonne cuisine passe par des bons produits, a su relever son challenge, en obtenant une deuxième étoile à l’Hostellerie de Plaisance.
Arrivé en juin 2016 à l’Hostellerie de Plaisance, Ronan Kervarrec n’avait qu’un seul objectif en tête. Celui de faire retrouver à l’Hostellerie de Plaisance la deuxième étoile disparue en 2014 après le départ de Philippe Etchebest.
Un breton à Saint-Emilion
Ancien chef de la Chèvre d’Or à Eze, ce breton du Morbihan est tombé en cuisine dans sa tendre enfance, grâce à son père, chef de l’auberge familiale de Toul-Douar, à Hennebont. Après son apprentissage, il se frotte aux grands noms de la cuisine. Georges Blanc, à Vonnas, Yannick Alléno au Royal Mansour, Guy Krenzer chez Lenôtre ou encore Joël Robuchon, le chef le plus étoilé au monde.
C’est par la suite à Eze qu’il pose ses valises pour 6 ans, apprivoise les saveurs du sud-est de la France et obtient 2 étoiles dès 2011.
Aujourd’hui, dans le bordelais, c’est un nouveau terroir qu’il pratique. Son expérience lui permet de jongler, de conjuguer les saveurs d’ici et d’ailleurs. Ses racines bretonnes se mêlent avec aisance à sa nouvelle terre d’adoption.
Des produits magnifiés
Le bon produit est son crédo. Lui qui insiste sur le fait que « la bonne cuisine passe par de bons produits », comme si les choses étaient si simples. C’est un fait, certes, mais ce n’est pas le tout. Et Ronan Kervarrec marie les produits avec brio, il les magnifie.
A l’Hostellerie de Plaisance, le chef travaille directement avec les producteurs. Eleveurs, maraîchers, pêcheurs … il les connaît et sélectionne chez eux le meilleur au gré des saisons. Sa maîtrise parfaite des techniques alliée à une réelle créativité lui permet de faire une cuisine d’auteur. Une cuisine très simple, facile à lire et à identifier, comme il aime à dire.
Il affectionne particulièrement les produits de la mer mais n’en oublie pas moins la terre et ses classiques incontournables tels que le ris de veau ou le pigeon qu’il aime pour leur puissance et leur finesse de goût.
Son seul but est de faire plaisir avec une cuisine qui respecte l’équilibre des goûts.