Les filières françaises de la pêche, de la pisciculture et de la conchyliculture, à l’initiative du Collectif Poissons, Coquillages et Crustacés, ont commandité une étude quantitative auprès des Français sur leurs connaissances en termes de repères nutritionnels liés aux produits aquatiques.
Bons pour le tonus, grâce à leurs protéines, fer, vitamine B12 et iode, Bons pour les os et les muscles, grâce à leur vitamine D, sélénium et zinc, les poissons, coquillages et crustacés sont aussi indispensables pour le bon fonctionnement du cœur et du système nerveux grâce à leur Oméga 3 dont les poissons gras sont particulièrement pourvus.
Si 89% des Français dont d’accord pour dire que les Poissons, Coquillages et Crustacées sont indispensables à une alimentation équilibrée, seuls 43% en consomment 1 à 2 fois par semaine et 44% des jeunes, de 18 à 34 ans, moins d’1 fois par semaine. Quant à la différence entre poissons maigres et gras, seuls 8% des Français savent les distinguer.
Maigres ou gras, lesquels choisir ?
Les deux ! Maigres (Lieu noir, Merlan, Sole, Julienne, Cabillaud, Carrelet, Lotte,Limande…) et gras (Truite fumée, Hareng, Sardine, Maquereau, Saumon), il faut les alterner à raison de deux fois par semaine. Mais si les Français semblent avoir un peu de mal à différencier les gras des maigres, il semblerait que leur choix se porte assez naturellement vers un joli mélange d’espèces. Ce Top 5 des produits aquatiques les plus consommés sont à la fois des poissons gras et des poissons maigres, mais aussi des coquillages et des crustacés.
Frais, en conserve ou surgelés ?
Pour les poissons 70% des personnes interrogées, la fraîcheur est le premier critère d’achat, suivi du prix et de la provenance « origine France » des espèces. Les achats de 8 consommateurs sur 10 se font principalement en frais (79%) au rayon poissonnerie en grande surface, chez le poissonnier ou en frais emballé. 39% des personnes interrogées utilisent aussi le poisson surgelé et 30% en conserve, pour des questions de praticité. Pour les coquillages et crustacés, le frais représente aussi la grande majorité (81%) contre la forme surgelée.
Mais alors qu’est-ce qui freine ?
Ceux qui ne consomment pas ou peu de poissons, coquillages et crustacés donnent pour principale raison le prix jugé « trop élevé », pour 60% des personnes interrogées. Outre le prix, d’autres freins existent. Pour 24% des interrogés, une personne du foyer ou le répondant n’aime pas le poisson, les coquillages et/ou les crustacés. La difficulté à cuisiner a été soulignée par 13% des personnes interrogées, une difficulté encore plus déclarée en Ile-de-France (22%). Autre frein : la difficulté à trouver / acheter ces produits, pour 16% des interrogés. Enfin, 11% des personnes interrogées déclarent manquer de connaissance de recettes pour cuisiner ces produits.
En résumé
Un peu plus de la moitié des Français (56%) déclare connaître les recommandations de l’ANSES. Et si près de 9 consommateurs de poissons, coquillages, crustacés sur 10 déclarent aussi connaître les notions de « poisson maigre » et « poisson gras », très peu (8%) sont en pratique capables de classifier et de distinguer les deux catégories.
Ainsi, plus d’un Français sur deux ne consomment pas la quantité de poissons, coquillages, crustacés, recommandée par l’ANSES. Un chiffre qui passe à plus de 6 jeunes sur 10 sur la génération des millenials. Des chiffres qui s’expliquent notamment par le prix des produits souvent perçu comme trop élevé, le manque de connaissance et de transmission culinaire inter-générationnelle.
Pourtant, les poissons, coquillages et crustacés sont indispensables au bon développement et à la croissance des enfants notamment et ce dès le plus jeune âge. En pleine croissance, les plus jeunes ont besoin de consommer régulièrement des aliments de forte densité nutritionnelle, c’est-à-dire utiles. C’est le cas du poisson, qu’il soit de pêche ou d’élevage, et des coquillages et crustacés, riches en vitamines, en minéraux et en oligo-éléments – ainsi qu’en oméga-3 pour certains d’entre eux. Et la bonne nouvelle dans tout cela c’est que l’on peut aussi bien les choisir, frais, surgelés, fumés ou en conserve, ils restent toujours aussi bons pour la santé.
« Etude Opinion Way pour le Collectif Poissons, Coquillages et Crustacés » – Cette étude a été réalisée en juillet 2021, auprès d’un échantillon de 1026 répondants représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus en termes de genre, âge, région et CSP et de catégorie d’agglomération.
Visuel de couverture © Mike Bergmann