Aussi appelé courge châtaigne, le potimarron, légume d’automne-hiver, est cousin du potiron. Cette Cucurbita maxima, ni ronde, ni oblongue et la peau foncée est d’une saveur douce et sucrée qui en fait une cucurbitacée aussi à l’aise dans des recettes salées que sucrées.
Comme toutes les courges, le potimarron est originaire d’Amérique du Sud et aurait tout d’abord été introduit au Japon avant de gagner l’Europe très tardivement (1957). Il a une forme de grosse poire, une couleur intense tirant vers le rouge brique, une peau comestible bien lisse, que l’on peut enlever facilement après la cuisson, et une chair compacte, jaune orangé, naturellement sucrée et au bon goût de châtaigne. Une pure gourmandise qui ravit les papilles des gourmands et c’est d’ailleurs la deuxième courge la plus consommée après la courge butternut.
Disponible d’octobre à mars, aussi délicieux que nutritif, le potimarron est un véritable allié nutritionnel. Très riches en antioxydants (il contient deux fois plus de bêta-carotènes que la carotte !) qui aident à lutter contre le vieillissement des cellules et préservent la rétine, il est aussi une excellente source de minéraux, d’oligo-éléments, de vitamines C, B9, D et E, essentiellement concentrées dans sa peau. Gorgé d’eau et peu calorique (38 kcal pour 100 g), il apporte une belle sensation de satiété grâce aux fibres qu’il contient. Sur les étals, choisissez-le ferme, brillant et non fissuré. Robuste, il se conserve à l’air libre entre 4 à 6 semaines. Ça laisse un peu de temps pour réfléchir à la manière de le cuisiner !
Si on l’adore en purée, ou en soupe servie avec des lardons et de la crème fouettée, en velouté avec des Saint-Jacques, le potimarron aime aussi se faire rôtir pour devenir la base d’une salade automnale ou pour accompagner une volaille. Tranché finement il apporte sa gourmandise à une tarte rustique, en bâtonnets, il se fait frites, en cubes, il transforme un simple plat de pâtes en un plat de fête.
En version sucrée, il se fait gâteau épicé pour Halloween, il escorte des pommes dans un crumble ou des poires pochées dans une galette des rois.
Naturellement anti-gaspi puisque sa peau se mange, le potimarron se dévore également jusqu’à ses graines. Une fois blanchies, il suffit de les faire griller à la poêle pour les savourer ensuite sur des soupes, des salades, des houmous…
Visuel de couverture © Prince de Bretagne