Indissociable de la cuisine orientale, la datte se glisse dans de nombreuses recettes. Pleine de bienfaits, on la mange le plus souvent sèche, mais c’est un petit trésor à découvrir en ce moment, en version fraîche.
Fraîche ou sèche, la chair de la datte, fruit du palmier-dattier, est très savoureuse et nutritive. Idéale pour faire le plein de vitamines (C, E, B, A et K), de fibres et d’antioxydants, la datte est excellente pour la santé. Pauvre en graisses, elle est riche en glucides et en fibres. Elle apporte ainsi une belle source d’énergie tout facilitant la digestion. Pleine d’oligo-éléments (cuivre, zinc, fer), de minéraux (potassium, magnésium, phosphore, calcium) et de protéines, elle aide à réguler l’appétit tout en permettant à l’organisme de mieux se protéger contre les agressions extérieures.
Son petit défaut reste sa forte teneur en sucre (65%) qui la rend assez calorique. Il faut donc la consommer sans en abuser, idéalement trois dattes par jours. Mais un défaut n’est rien s’il ne peut pas être transformé en qualité. Grâce à son taux de sucre, la datte peut habilement remplacer le sucre blanc, tout en apportant des fibres et des minéraux, dont le sucre est dépourvu.
Avec une pleine saison d’octobre à décembre, c’est en ce moment que l’on peut la déguster fraîche, commercialisée sous forme de branches, et savourer sa chair fondante et mielleuse. Le reste du temps, on s’en régale en version sèche. Parmi les variétés les plus appréciées, on trouve la Deglet nour, à la chair fondante et au goût de miel, la Kenta, la moins sucrée de toutes, l’Allig, à la texture semi-molle et au goût sucré et la Medjoul, très grosse et charnue, la plus raffinée. Fraîches ou sèches, elles se mangent facilement en en-cas énergisant ou se cuisinent en gourmandises salées ou sucrées.
Facile à marier aux fruits secs, aux viandes et aux épices, elle accompagne des souris d’agneau confites au miel, se glisse dans un tajine d’agneau ou de lotte, vient farcir une pintade, se fait support d’une tranche de fromage pour un en-cas sain vraiment coupe-faim et apporte sa douceur à une terrine de foie gras.
En version sucrée, elle se dévore dès le petit déjeuner dans un porridge, au goûter sous forme d’energy balls et en dessert, préparée en minestrone de fruits ou en sticky pudding. Enfin pour les fêtes, elle se déguise, garnie de foie gras ou de pâte d’amande surmontée d’un cerneau de noix.
Visuel de couverture © Evie Fjjord